Loot bouquins de Juin 2017
Posted By Svet Mori le 30 juin 2017
Aventures dans les îles
Bride of the Death (manga)
Vampyre mais pas trop, tome 1 – A fleur de sang
Ce devait être un petit mois, finalement, entre les crédits et l’occasion, ça en aura plutôt été un très gros…
Pour le coup les mois suivants devraient être plus calmes, d’une part à cause du Camp NoNoWriMo de Juillet, ensuite parce que Fairyland, compagnie sur laquelle j’ai craché pendant six ans, nous sort de nulle part un petit korrigan -limité bien sûr- et que même en quatre fois, il va bien plomber mon budget…
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La jeune femme fera-t-elle confiance à ses sentiments? Et surtout, l’amour peut-il survivre à tout dans cette vie ou dans une autre?
J’avoue, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire… à cause de ce qui s’est révélé être la conséquence du travail bâclé d’un pseudo-correcteur autoproclamé, ce que je n’ai hélas appris qu’après lecture. En conséquence de quoi, ma critique (dont le lien figure ci-dessus) s’en est trouvée légèrement modifiée.
– Parce que je crois que ce petit tatouage sur ta hanche gauche est la première chose que j’ai vu, quand tu as malencontreusement échappé ta serviette, l’informe-t-il en souriant.
– Oh. Je vois, fait-elle en rougissant.
La bonne nouvelle, c’est qu’une seconde édition est en route, cette fois relue par un correcteur digne de ce nom. L’auteure a également retravaillé son texte, aussi A fleur de sang devrait-il être considérablement plus plaisant à lire sous peu !
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Being a fisherman like his father isn’t a bad life, but it’s not the one that Asher wants. Despite his humble roots, Asher has grand dreams. And they call him to Dorana, home of princes, beggars… and the warrior mages who have protected the kingdom for generations.
Little does Asher know, however, that his arrival in the city is being closely watched by members of the Circle, people dedicated to preserving an ancient magic.
Asher might have come to the city to make his fortune, but he will find his destiny.
Au début du mois, j’ai eu une méchante crise de boulimie shoppinglivresque… mais j’avais pas un rond (pour changer)… Donc, petite virée à la bouquinerie, dans l’espoir de trouver quelque chose, n’importe quoi, si possible quelque chose que je n’aie pas déjà vu sur les étagères de la Fnac et des librairies locales. Si le rayon jeunesse n’a pas révélé de pépite cachée, il n’en allait pas de même du rayon VO, où ces deux tomes, repérés pendant l’attente pour vendre deux-trois trucs, se sont avérés être un diptyque…
De la fantasy en deux tomes, pour moins de 7€ le tout, qui dit mieux ?
A la base, intrigué.e par le titre, je voulais juste voir de quoi ça parlait. Pas de bol, le résumé super accrocheur m’a fait ajouter le livre directement sur la pile que j’avais dans les bras xD
C’est après coup que j’ai découvert qu’avant d’être un poche édité par Mnémos dans leur collection Hélios, le roman a été publié en grand format aux… Éditions du Chat Noir ! »… Ah ben, tout s’explique ! » #ChatNoirSealOfQuality
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Katsa, elle, peut tuer un homme à mains nues et son oncle, le roi des Middluns, l’oblige à assassiner pour son compte.
La rencontre de la tueuse avec le prince Po, un autre Graceling, va changer le cours de son existence…
Rayon fantasy. Un petit livre de poche coincé entre deux gros trucs. « Tiens, c’est quoi ? »
Il s’agissait de Bitterblue, dont le résumé ne laissait aucun doute quant au contenu : de la romance fantasy ! Autant dire que ni une, ni deux, embarqué, c’est payé.
… Ce qui n’était indiqué nulle part, c’est qu’il s’agit du dernier tome d’une trilogie… Alors certes, les tomes peuvent chacun se lire comme un one-shot grâce à des personnages et intrigues indépendants, cependant impossible de les lire dans le désordre : à défaut d’être réellement connectés entre eux, même univers oblige, Rouge et Bitterblue spoilent les volumes précédents.
Bref, si vous ne comptez pas lire les trois, vous pouvez prendre celui que vous voulez ; dans le cas contraire, mieux vaut commencer par Graceling.
… Et comme la romance fantasy, ça ne court pas les rues, j’ai bien évidemment commandé celui-ci et Rouge illico.
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Parmi les vagues… Le secret de Tempête ? Elle est à moitié sirène, un héritage de sa mère absente qui est retournée dans l’océan voici de nombreuses années. Maintenant, Tempête doit faire son propre choix. Pour compliquer les choses, il y a Kona, un nouveau venu énigmatique dont les capacités surnaturelles évoquent une passion partagée et des secrets communs.
Au-delà de la mer… Mais il y a plus en jeu que le cœur et l’identité de Tempête. Sa vie est peut-être aussi en danger. En effet, l’océan cache un mystérieux et sombre secret, un secret où se côtoient une histoire d’amour renversante et une aventure palpitante. Mais, un secret où personne, encore moins Tempête, n’est en sécurité.
Donc voilà de la paranormal romance avec des sirènes. J’avoue, si j’étais tombé.e dessus avant d’avoir écrit Abyss, je ne m’y serais sans doute pas intéressé.e. Depuis, le thème m’attire logiquement un peu plus.
Les deux premiers tomes traînaient dans les bacs du bouquiniste pour 3€ pièce… qu’auriez-vous fait à ma place, surtout que les bouquins de chez AdA éditions sont super chéros (éditeur canadien oblige) ? Bon, il a fallu trouver le dernier sur le net et casquer un peu à l’occasion, mais franchement, les trois tomes pour le prix d’un seul, ça reste une sacrée bonne affaire.
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Jusqu’au jour où, lors d’une banale enquête de routine, il se trouve mêlé à une machination dépassant l’entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l’affaire par l’un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?
En rayon, je suis tombé.e sur la préquelle, Confessions d’un elfe fumeur de lotus, annonçant les mémoires d’un elfe déprimé, détective privé dans un Paris uchronique version steampunk. Préquelle dont le style n’a rien à voir avec les deux romans existants, Rue Farfadet et Avant le déluge, beaucoup plus axés polar.
J’en suis parti il y a pas mal de temps pour sauver ma peau et ce qu’il me restait de raison. Aujourd’hui, je gagne ma vie au grand jour. Mais ces derniers temps, les clients se font rares. Aussi, lorsque Joanna Barrett a débarqué dans mon bureau pour me demander de retrouver sa fugueuse de fille, je n’ai pas pu dire non.
C’est là que j’ai découvert où sa fille s’était enfuie. Dans le Nightside: l’enfer en plein coeur de Londres, un endroit où il est toujours trois heures du mat’; où l’on croise des mythes à tous les coins de rue; où l’on peut trinquer avec un monstre.
J’avais juré de ne jamais y remettre les pieds. Mais une jeune fille est en danger. Je n’ai pas le choix: il faut que je rentre à la maison…
Attention! Sous l’appellation mensongère « intégrale » sa cachent en réalité les trois tomes parus en France d’une série avortée par l’éditeur, terminée en douze en VO .
Ceci étant dit, dans un tome de Nightside = une enquête, ce n’est donc pas comme s’il s’agissait d’une histoire coupée en plein milieu, et n’empêche nullement de profiter du truc. Reste qu’appeler ça « intégrale », c’est tout de même très moyen.
Pour le reste, Nightside est la preuve qu’il m’arrive de lire de l’urban fantasy qui ne soit pas de la paranormal romance. Ici, on est plutôt sur du polar surnaturel.
Leur destin est lié à Sorcelame, l’épée envoûtée, tout comme l’avenir entier de Genesia…
Genesia n’était pas un achat prévu. Mais quand vous avez sous le nez un cycle de fantasy complet (4 tomes, dont un inédit + une nouvelle) regroupé dans un gros pavé de 800 pages, proposé à 10€ en grand format, vous êtes forcément enclin à vous laisser tenter.
Pour le reste, on est sur de la fantasy tout ce qu’il y a de plus classique, avec le jeune héros orphelin promis à un destin grandiose et tout le toutim. Ce qui m’avait fait l’écarter lors de ma présélection d’achats dans la liste des « 10 ans, 10 romans, 10 euros » cru 2017. Au final, la curiosité doublée du prix attractif l’ont emporté…
Un insupportable dilemme commence alors pour Melke, tiraillée entre la vie de son frère et celle des gens qu’elle doit condamner pour le sauver…
La Voleuse sans Ombre, c’était LE bouquin que j’attendais le plus dans cette sélection 2017. Parce que c’est de la romance fantasy, et qu’on ne voit pas assez de romance fantasy. Et je ne dis pas ça parce que c’est mon genre de prédilection en tant qu’auteur.e, mais bien parce que ça manque. Des romances contemporaines entre des pauvres filles ordinaires et des beaux milliardaires/bad boys/pauvres gars ordinaires ça se trouve à la pelle, mais la même chose avec des épées, de la magie et des monstres, c’est quand même nettement moins facile à trouver.
L’une des créations les plus originales de Robert E. Howard.
Cette édition, élaborée par Patrice Louinet, l’un des plus éminents spécialistes internationaux de Robert E. Howard et de son oeuvre, contient l’intégralité des aventures de Kane, reconstituées à partir des manuscrits originaux, dans des traductions nouvelles et non censurées. Elle est de plus augmentée de nouvelles inédites, dont l’une paraît ici pour la première fois au monde.
Bon, du fantastique catégorie « exorciste », un prix riquiqui… alors quand en plus c’est l’auteur de Conan qui régale…
Cette intégrale regroupe des nouvelles, des poèmes, ainsi que même des textes inachevés et des versions alternatives, non seulement traduites mais également parfois en VO, à la manière de l’intégrale en trois tomes de ses travaux autour de Conan (que je n’ai hélas toujours pas lus, c’est qu’à 25€ le gros pavé, non seulement faut les payer, mais en plus faut trouver où les ranger… et non, pas question d’avoir recours au numérique, pour des ouvrages comme ça, ce serait quand même du sacrilège). Nous sommes donc sur un très bel ouvrage, complet, illustré, dont il serait vraiment dommage de se priver !
À moins que… Mais oui, le vieux Merlin a un plan pour le Renouveau, le retour de la Légende, les châteaux forts, les quêtes et tout et tout !
À la tienne et qu’ça saute !
Ce résumé est l’un des trucs les plus WTF qu’il m’ait été donné l’occasion de lire.
Il ne s’agit pas seulement de fantastique, pas seulement de parodie non plus, plutôt d’une sorte de pot-pourri complètement portenawakesque et sans aucune limite. Traduction : la finesse au placard, ici on rigole gras et vulgaire. Dès le premier chapitre, le ton est donné, ça parle de gaz et de cannibalisme, de tétons et de pubis. Et pourtant, la plume de l’auteure, loin d’être simpliste, rend le tout presque raffiné. Presque.
Bref, de temps en temps, c’est bon de lire des trucs débiles et décomplexés, m’voyez ?
Néanmoins, ouvrage à ne pas mettre entre les mains de la #TeamPremierDegré, qui ne s’en remettrait pas.
Une neurologue est retrouvée morte, le mot KÔT marqué au fer rouge sur la main.
Nicolas et Beth, deux lycéens brillants doivent résoudre des énigmes qu’on leur envoie par email.
Rien de commun à ces trois événements, pourtant ils sont liés par un ténébreux secret qui peut changer le cours du monde…
5€ le pavé en occasion état neuf.
Un thriller ésotérique young adult de plus de 600 pages, composé de trois récits entremêlés sans aucun rapport apparent entre eux… Apparemment seulement, car, comme on peut s’en douter, tout est lié.
Billie est chevalier de l’ordre des Templiers. Sa mission : tuer les démons et les anges déchus.
Alors, quand elle rencontre le charmant Mike, son désir de liberté se réveille… Mais elle devra faire un sacrifice qu’aucun autre Templier n’a accompli avant elle…
S’il y a une suite ça ne se ressent pas du tout à la lecture de ce tome, vraisemblablement pensé en tant que one-shot.
Là encore, dégotté chez le bouquiniste pour à peine trois euros.
Encore un bouquin récupéré à la bouquinerie. La couverture était un peu crade mais après un petit nettoyage au coton alcoolisé, le voilà presque comme neuf !
Je n’avais pas du tout fait attention au nom des auteurs sur la couverture : seul le visuel de celle-ci, puis le résumé m’ont convaincu.e d’acheter !
Les poches de la collection Hélios bénéficiant d’une jolie mise en avant dans les rayons à l’occasion du « Grand banquet des indés », Métaphysique du vampire n’aura pas manqué de me taper dans l’œil. A vrai dire, il n’y avait pas grand-chose de folichon pour moi sur le présentoir, son résumé sortait donc d’autant plus clairement du lot (et des sentiers battus).
Il s’agit d’un recueil de quatre nouvelles autour du même personnage, le fameux vampire Navarre.
AAAAAAAAAAleluiaaaa ! \o/ J’avoue, en commençant cette série il y a un an et demi, je craignais avoir à attendre longtemps pour en voir la fin (et donc la lire). Mais PKJ a rapproché de plus en plus les sorties, et c’est finalement six mois plus tôt qu’espéré que voici ce tome 12 format poche ! Bref, c’est cool et ça fait plaisir ! 😀
Que se passe-t-il en réalité dans les montagnes où serpente l’interminable route menant aux reliques de saint Gaudémon, martyr jadis supplicié par Caligula, l’empereur fou ? Une chose est sûre, beaucoup de gens disparaissent et les sommets semblent habités par des créatures de légende qui ont fait des pèlerins leur gibier quotidien.
Quel secret, quel complot hérétique tente-t-on de dissimuler sous le masque de la superstition ? Marion, la jeune tailleuse d’ex-voto, sera-t-elle plus chanceuse que ceux qui l’ont précédée sur les chemins du mystère… ou succombera-t-elle, à son tour, aux sortilèges du pèlerinage maudit ?
J’avais lu Pèlerins des Ténèbres pendant mes vacances, il y a environ une quinzaine d’années. Un thriller médiéval à l’ambiance lourde, au scénario tordu comme pas permis, bref, vraiment sympa, même si à l’époque certains passages crus m’avaient dérangé.e.
Ce qui ne m’avait pas empêché.e d’enchaîner avec L’armure de vengeance, un autre roman de l’auteur, à l’intrigue tout aussi bien fichue.
– C’est ce que racontent les mauvais guides, ricana Malestrazza que les discours du moine ne semblaient guère impressionner. Quand on n’est pas fichu de retrouver son chemin il est plus facile d’accuser le diable que de reconnaître qu’on s’est perdu.
Bref, en tombant dessus à la bouquinerie, surtout comme neuf, je n’ai pas pu résister à l’envie de le relire après tout ce temps.
Si le truc est toujours aussi bon, c’est un de ces bouquins reposant énormément sur le mystère de leur intrigue. Du coup, à la relecture, forcément, on est privé d’un des principaux points forts du livre.
Au cœur de ces pages, des repas, des mets succulents, du vin à foison, des rires, de joyeuses tablées et des retrouvailles. Mais aussi des trahisons, des luttes de pouvoir et même quelques recettes pour empoisonner son voisin.
Nous vous invitons au Grand Banquet des Indés !
Vous vous souvenez des compilations numériques d’extraits par genre de chez Bragelonne ? Eh bien, Le grand banquet d’Hélios, c’est pareil : des extraits de titres issus des catalogues de Mnémos, ActuSF et Moutons électriques, qui parlent tous de bouffe.
La première différence notable d’avec les compiles Bragelonne, c’est d’abord qu’il s’agit d’un livre papier de tout de même 200 pages, offert en ce moment pour l’achat de deux ou trois titres dans la collection Hélios.
L’autre différence, cette fois-ci moins sympa, c’est que les extraits sont extrêmement courts, occupant rarement plus de deux ou trois pages ! Ceux-ci sont parsemés de quelques recettes (y compris pour nos amis les végés) ainsi que de quelques textes écrits pour l’occasion.
Le but du recueil ne semble donc définitivement pas être de piquer la curiosité et encore moins de donner un aperçu des livres (chose impossible en si peu de lignes!) mais bien l’exercice de style, le plaisir de composer quelque chose avec des bouts d’autre chose. Un peu comme la cuisine, finalement…
… le retour des hortensiaaaaas ♥
… une nouvelle Disney. Bon, sa tenue stock à paillettes n’était pas tip-top (en plus d’en foutre partout), alors j’ai passé de longues heures à lui coudre et border une petite robe. Je ne suis pas très doué.e (mais alors vraiment pas), mais j’aime ça à petite dose. Surtout après une grosse crise de migraine, ça passe le temps, loin d’un écran.
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