#TAG: « l’improbable littéraire »
Posted By /*php the_author_posts_link(); */?>Svet Mori le 24 février 2017
En attendant l’article du mois plus ou moins prêt, re-voilà un tag sur le blog, piqué à >Cocounette< sur Twitter, et dont vous pouvez retrouver la participation >ici< .
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Cette fois, le thème est « l’improbable littéraire », ou quand les choses ne se passent pas comme prévu. Au menu, bonnes et mauvaises surprises !
Bon, là, à défaut d’avoir pile ce qu’il faut sous le coude, il y aura un manga qui colle à 100% à la description, ainsi qu’un roman « qui n’est pas ma came mais que j’ai trouvé sympa, sans aller jusqu’à adorer non plus ».
Orgueil et Préjugés, donc. Tout ce que je n’aime pas voire déteste, en théorie : de la romance historique et pas épicée pour un rond, pas de fantastique nulle part, pour ne rien arranger adapté avec un trait shojoesque à l’extrême… Sauf que mince. Ça fonctionne. Les persos ne se tournent pas bêtement autour mais ont de vraies raisons d’avoir l’impression de se détester mutuellement, les quiproquos s’enchaînent de façon à la fois improbable et crédible… Bref, contre toute attente, c’est loin d’être chiant et le style graphique est parfaitement adapté à l’histoire. Vous m’auriez dit que j’aimerais ce truc, je ne vous aurais jamais crus.
Les Abysses du Temps a beau sortir également de ma zone de confort (le polar n’est pas spécialement ma came), le contexte historique (l’exposition universelle de 1900) n’en faisait pas une vraie prise de risque. Et, au final, même si j’ai « bien aimé », je ne le considère pas comme un coup de cœur, et encore moins comme l’une de mes lectures fétiches ou comme un titre que je penserais à citer spontanément. Mais, en attendant mieux (il y a toujours l’intégrale de Sherlock Holmes en VO, 2-3 romans de SF et quelques autres trucs potentiellement adéquats dans la PAL), il est sans doute ce qui se rapproche le plus de ce qui était demandé ici.
A priori, Nightshade avait tout pour me plaire : on est sur de la paranormal romance young adult, avec une guerre, des artefacts à trouver, un triangle amoureux et des persos qui meurent.
Sauf que rien ne fonctionne… J’ai pas accroché à l’univers, ni à l’héroïne (présentée comme « forte » mais passant la plupart de son temps à se demander si elle est à la hauteur, pourquoi elle est là, et à ne pas réussir à choisir entre les bellâtres qui lui tournent autour alors qu’elle aimerait vraiment, mais alors vraiiiiiiiiiment avoir les deux… bah dans ce cas, pourquoi tu t’emmerdes ma cocotte ? PRENDS LES DEUX ! >_<), ni à aucun de ses deux prétendants, ni aux personnages secondaires (ce qui est assez rare), ni à ressentir la moindre émotion alors que pourtant, il se passe des trucs... Et comme en plus, la fin est assez naze, Nightshade reste définitivement une de mes plus grosses déceptions alors que je ne suis pourtant pas bien difficile quand il s'agit du genre.
Sasha, à première vue, c’est le gars un peu tartignolle et beaucoup trop gentil à qui on aimerait bien foutre des baffes. Non mais sérieusement, au début, il ne paye pas de mine, comme garçon.
Puis, s’en même s’en rendre compte, on commence assez rapidement à changer d’avis.
D’abord parce qu’il est amoureux d’une fille plus vieille et quand on est #cougarfriendly on ne peut que valider. Le truc, c’est qu’il en est un peu TROP amoureux, au point d’en être crétin, mais surtout de s’en rendre compte et d’assumer. Ensuite, il a beau avoir ses failles, il fait avec et essaie de compenser. Enfin, même s’il évolue, il reste TOUJOURS fidèle à lui-même.
Bref, Sasha, j’en suis devenu complètement fan tant le personnage est super bien écrit, réaliste, crédible, et surtout attachant. Nan mais vraiment.
Mon seul regret, c’est qu’on ne sache finalement pas à quoi il ressemble, malgré quelques indices (eh oui, en trois tomes, pas une seule description physique du perso).
Bon, là encore il va falloir trichouiller parce que j’ai eu beau chercher, j’ai pas vraiment trouvé de perso de roman qui m’ait à proprement parler déçu par rapport à une quelconque attente. En revanche, dans mes lectures manga récentes, y’a ça :
La première fois que je l’ai vu, Rinya, y’a le détecteur à bad boy qui s’est mis à sonner à toute berzingue.
Il porte un hoodie (et un débardeur dessous ♥), des bagues, a un tatouage toile d’araignée sur le cou et des cheveux mi-longs (un poil trop courts, mais bon, on va pas faire la fine bouche vu le reste du casting dans le truc) attachés en mini queue-de-cheval. Bref, il est pas dégueu à regarder, pète la classe et a un côté légèrement fêlé, suffisamment d’éléments pour me pousser à lui vendre mon âme à la seconde, en somme.
Dommage qu’en tant que mid-boss, il se fasse dézinguer en moins de deux, disparaisse aussi sec et soit un des rares personnages dont le sort réel est inconnu à la fin de la série. L’autrice l’a totalement oublié. Bref, il avait du potentiel, mais Punks de Full Ahead Coco reste indétrônable et TRES loin devant.
Le Carnaval aux Corbeaux, j’en ai déjà dit une tonne de bien >juste là< mais on n'en dit jamais assez de bien. Pour faire court, y'a des idées, de l'ambiance, le style de l'auteur est juste génial, c'est sombre, merveilleusement illustré, et même si une suite est prévue, l'histoire se suffit très bien à elle-même. Pour le reste, foncez, vous ne le regretterez vraiment, mais alors vraiment pas. Promis.
Ni le résumé du film, ni celui du bouquin ne donnent franchement envie, faut avouer.
J’avais fini par louer le film après avoir trouvé réussis les vampires aperçus dans la bande-annonce. Pourtant, il m’aura fallu plus de trois ans pour acquérir le livre, toujours pour la même raison : le scepticisme.
Et finalement, c’est vraiment pas mauvais. Il faut aimer le genre biographique – parce que malgré l’insertion des vampires, ça en reste une – mais l’auteur a bien maîtrisé et son concept, et l’écriture, du coup, le résultat se lit avec plaisir.
Si j’ai acheté ce bouquin, c’était parce qu’il était en occase état neuf à 3€. C’est tout. Et j’ai vraiment failli ne pas le lire, tant le premier volume, acquis en même temps, était merdique. Par chance, les tomes sont indépendants les uns des autres (paraît-il jusqu’au 7e) et l’histoire de celui-ci n’a rien à voir avec celle du précédent.
Et là, en plus d’être une sacrée bonne surprise, Les sœurs des ténèbres a carrément été un putain de coup de cœur.
Un décor dépaysant, des personnages irrésistibles, une romance pas piquée des hannetons et une enquête prenante: c’est pas compliqué, tout est bon ! J’en parle un poil plus en détails >dans mon article de Septembre< .
Bon, j’ai vu le film avant de m’attaquer aux livres, et du coup… surtout au début, j’ai trouvé ça fade, mais fade ! Et mou, et creux… bref, lors de ma lecture du premier tome, celui-ci a énormément souffert de la comparaison. Alors certes, l’adaptation a pris énormément de libertés… mais généralement pour le mieux. Et puis il y a la belle gueule de Jamie Campbell-Bower.
Du coup, ça fonctionne, et on ne s’y ennuie pas une seconde.
Contrairement au livre, qui est clairement un tome d’introduction.
Ce sentiment a fini par s’atténuer au fil des volumes, entre les bonnes idées qui s’y trouvent, l’univers intéressant… et une romance secondaire TELLEMENT, mais alors tellement meilleure que celle des persos principaux, en dépit de défauts flagrants qui en ont fait une lecture « sympatoche, mais sans plus ».
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