Dans le genre huis-clos original, difficile de faire mieux que Rémi Devallière, dont le personnage, coincé à l’hôpital, tue le temps en s’attelant à résoudre une mort suspecte survenue dans ledit hôpital !
L’enquête est plutôt bien rythmée et il est impossible d’en deviner le fin mot avant la fin, le héros gardant certaines de ses déductions pour lui. Une très chouette surprise !

Autant le dire tout net : le tome 2 est bien meilleur que celui-ci et je ne peux que vous encourager à prendre la duologie complète. Seulement, comme le tome 2 ne se déroule pas en huis-clos, je ne mets que le premier ici. Premier qui est longtemps resté un one-shot avant que l’auteur ne se décide à lui donner une suite. Bref.
Si le début du livre peut franchement rebuter, notamment à cause d’un humour vraiment douteux (les violences domestiques, c’est so fun), le récit s’améliore au fur et à mesure que le mystère, puis un climat d’angoisse fichtrement efficace, s’installent.

Une de mes lectures favorites de 2018. Le décor a beau être paradisiaque, les invités tombent comme des mouches sur l’île de Corazon ! Plus romantic suspense fantastique que véritable paranormal romance, le récit ne se focalise pas sur l’histoire d’amour, mais l’utilise pour bâtir tout le reste de l’intrigue. C’est vraiment bien fait, équilibré et fluide à lire.

Huis-clos car toute l’histoire se déroule dans une seule pièce du palais. Et quelle pièce ! Ce qui n’a pas empêché l’autrice de développer de façon très fouillée l’histoire et les traditions des pays imaginaires dont sont issus les personnages. Clairement le point fort de l’histoire, plus que la romance au final !

Un village d’Islande un peu isolé, les chutes de neige hivernales, un meurtre à élucider et des secrets à déterrer : paf, vous avez la recette de Snjor, premier tome d’une série à la parution plus que chaotique, mais dont il serait dommage de se priver.
Acheté sur la route de Qlimax 2017 sur l’aire de Ressons-Est, je n’ai pas regretté un seul instant cette pioche un peu hasardeuse misant davantage sur la psychologie des protagonistes que son décor, mais pourvu d’une chouette ambiance.

Un livre qui, bien que classé jeunesse, convienne en réalité à tous les publics. L’atmosphère est tout sauf joyeuse là-dedans et parle de solitude, de dépression, de manipulation…
Rehaussé d’illustrations dans un style très burtonien et d’une tranche teintée noire, le livre est un splendide objet.

Une de mes très bonnes surprises de 2019, où le récit bascule dans le thriller psychologique sans même que l’on ne s’en rende compte. La superficialité apparente de Pandora n’est rien en comparaison de l’aspect avenant d’une île pourtant bien moins accueillante qu’il n’y paraît… mais trop en dire, ce serait gâcher la surprise. Lisez-le, c’est vraiment très bon !

Bon, ce n’est plus trop la saison pour les lectures de Noël, mais c’est du huis-clos et du bon. La seconde des trois histoires est même carrément un coup de cœur. Si vous aimez la romance historique, les malentendus, les dialogues qui font mouche et la neige, ce recueil a alors tout pour vous plaire.

Une nouvelle d’oriental fantasy vraiment séduisante et facile à lire en VO, toutefois disponible en français sous le titre L’âme de l’Empereur. Ma lecture remonte à quelques années déjà mais j’en garde le souvenir d’un très bon huis-clos, tout entier basé sur la magie très originale mise en scène et les échanges entre les protagonistes.

Cette série devrait vous dire quelque chose puisque j’ai récupéré les derniers tomes le mois dernier. Cependant, celui-ci peut tout à faire se lire comme one-shot. Ici, le huis-clos a pour cadre un village isolé dans le Vietnam du 17e siècle.
Alors certes, il faut aimer les intrigues au rythme lent, mais sinon, il n’y a pas grand-chose à redire !