Bilan de Juillet 2016
Posted By /*php the_author_posts_link(); */?>Svet Mori le 19 août 2016
Juillet. Un des trois mois de l’année où le NaNoWriMo bat son plein, et de loin le plus difficile. Du coup, quand le cerveau est ramollo, on cède facilement à la tentation d’aller jouer ou lire avant de massacrer son histoire.
L’histoire en question, c’est Witched, une nouvelle où l’héroïne n’a aucun lien avec le surnaturel, n’y croit d’ailleurs pas du tout, et vit très bien comme ça… Sauf que ce n’est pas le cas de tout le monde !
Lorsque j’en ai imaginé les bases, j’avais (encore) envie de changement. Quand on est auteur de romance fantasy et paranormal romance, qu’on ne bouffe quasi que des livres, séries et films avec des éléments fantastiques, et qu’on est passionné de légendes et de folklore, on baigne dans le surnaturel et l’ésotérisme en permanence. Et il en va de même pour la plupart des persos que l’on créée, acceptant facilement ou étant déjà habitués à la notion de magie. Je voulais pour une fois un univers ancré dans la réalité, où les personnes les plus imaginatives se laissent aller à évoquer le surnaturel pour plaisanter, là où les autres n’y pensent tout simplement pas.
Bref, j’avais prévu la sortie pour Octobre, mais l’adjonction de la suite au récit principal retardera sans doute tout ça.
Donc, lorsque je n’étais pas en train de bosser là-dessus, comme tous les mois, j’ai acheté des bouquins. Et un peu lu, aussi.
La lecture du mois, c’est Abraham Lincoln chasseur de vampires, un ovni littéraire qui n’en est pas moins réussi.
Le manga Dragon’s Crown m’a également beaucoup plu, mais si je n’avais pas touché au jeu, le verdict aurait sans doute été plus tiède.
Chroniques des Vampires, tome 3 – La Reine des Damnés
Dragon’s Crown (manga)
Le dernier esprit (voir ci-dessous)
Sindbad le Marin (voir ci-dessous)
Ca fait 29. Comme d’hab’, quoi.
Pas de tomes de séries déjà connues ce mois-ci, mais le retour des bouquins en VO!
Fairy Oak, je suis tombé dessus un peu par hasard à la Fnac. L’illu de couverture m’a accroché, et me rappelait désespérément quelque chose… Je prends donc le bouquin en main, et là, la réponse s’affiche sur la quatrième de couverture, telle une illumination : « par l’auteure de W.I.T.C.H. ». Ah, souvenirs de jeunesse, cette BD était ma-gique, justement, avec un univers purement génial. Dès lors, y avait-il besoin d’arguments supplémentaires ? Au cas où il en faudrait quand même, les illustrations intérieures de toute beauté, dont certaines en couleur s’il vous plaît, devraient suffire.
C’est beau, hein ? (je veux la même !)
Une série dont j’ai entendu parler il y a très longtemps, au moment de la sortie de l’adaptation en global manga. Je suis retombé dessus par hasard suite à la lecture d’une critique d’un tome de la nouvelle série de l’auteure… Cette fois, pas question de l’oublier à nouveau ! De l’urban fantasy sauce steampunk, avec paraît-il une bonne dose d’humour, terminée en cinq tomes disponibles en poche ? Oui, oui, et re-oui !
Peut être lu comme un one-shot
Ce que je qualifierais d’« achat risqué »… Si la série s’est terminée cette année en version originale, le dernier tome est d’ores et déjà compliqué à trouver, et Bayard ne donne aucune nouvelle de l’éventuelle poursuite de la parution française… Dès lors, pourquoi craquer ? Parce que l’extrait était alléchant !
Je m’efforçai de répondre. Si, si, je jure que c’est vrai ! Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Quand on se retourne en s’attendant à voir quelque chose de familier – pas nécessairement agréable hein, mais familier – et qu’on découvre à la place un truc totalement inattendu, il faut un peu de temps avant que le cerveau se mette d’accord avec ce que les yeux lui montrent. On pourrait parler d’effet de choc. Moi, j’appelle ça l’effet « J’hallucine total ! ».
Ernie Pratt était mort, du genre mort de chez mort, ce qui ne rimait à rien, car, pour autant que je sache, les morts ne se mettent pas en pétard.
EDIT : L’éveil des Macchabs est un pu*** de bon livre. Un VRAI bouquin de zombies. Avec des détails pas appétissants et des persos qui meurent. Bref, il vaut sacrément le détour. Une bonne nouvelle : l’intrigue principale du tome est bouclée à la fin de celui-ci, ne laissant pas une trop grosse frustration. Cependant, on sent que la série ne fait que débuter.
La mauvaise nouvelle, c’est que ce volume est depuis devenu introuvable en neuf et que Bayard ne donne toujours pas le moindre signe rassurant quant à la traduction de la suite. Bref, vous l’aurez compris, il n’y plus le moindre espoir à ce niveau.
Le genre de série repérée par hasard, reposée le temps de se renseigner, reléguée sur l’interminable « liste de trucs intéressants mais pas urgents », re-repérée plus tard, et achetée dans la foulée parce que courte et déjà terminée. Parfois, c’est pas plus compliqué que ça.
Acheter le tome 0.5 sur Amazon
Résumé éditeur français du tome 1:
Une série qui me faisait de l’œil depuis très longtemps, après avoir lu la critique d’une copinaute, attiré par le cadre original. J’ai hésité un moment entre VO et VF, la série ayant été traduite en intégralité. Finalement, la VO l’a emporté, tant pour des raisons économiques (les tomes VO étant aux alentours de 9€, contre 17 pour la version française !) qu’esthétiques. Il est tout à fait possible de commencer la série principale sans avoir lu la préquelle, mais mieux vaut malgré tout commencer par elle.
Le dernier esprit figurait sur ma wishoppinglist depuis environ six mois. Son rapport prix/faible nombre de pages m’en avait jusqu’à présent tenu à l’écart malgré des critiques anglophones archipositives et sa couverture diablement belle, et, au final… Sans aller jusqu’à dire que je regrette mon achat, le roman souffre de bien trop de défauts pour vraiment valoir le coup. J’ai tout expliqué en détails dans ma critique (voir lien ci-dessus).
Mais en vérité, au cours des dernières années, ils étaient passés une centaine de fois à quelques centimètres l’un de l’autre.
Et pourtant…
Avec un titre pareil, on ne peut pas dire que le roman parte d’un très bon pied. Avouez qu’il donne davantage envie de reposer le livre en ricanant que de lui laisser sa chance. Et pourtant, comme le dit la quatrième de couverture…
Contrairement à Abe.
Un doute affreux s’insinua en moi tout au long de la journée et de la soirée. Un doute ancien et familier. J’avais de nouveau neuf ans et contemplai ma mère en nage endurer les mêmes cauchemars. Je murmurai les mêmes prières futiles, une culpabilité intolérable étouffant mon cœur. J’étais responsable de son malheur. J’avais écrit la lettre réclamant la rupture de ses fiançailles. Et à qui l’avais-je destinée ? A un homme qui avait disparu dans la nature et était revenu le visage maladif et blafard… Un homme qui avait attendu la nuit tombée pour confronter sa fiancée… Un homme qui avait préféré la voir souffrir et mourir plutôt que de la voir dans les bras d’un autre.
Un vampire.
Cette fois, il n’y eut aucune étreinte finale. Aucune rémission momentanée. Cette fois, elle s’éteignit simplement. Le chef-d’œuvre de Dieu souillé.
Anéanti.
Ann Rutledge mourut le 25 août 1835, à l’âge de vingt-deux ans.
Abe le prit mal, très mal.
Si, comme moi, vous avez connu le livre au travers du film, sachez que les deux supports n’ont rien à voir. Le film est un concentré d’action/aventure pas déplaisant mais prenant de nombreuses libertés historiques, tandis que le roman, lui, colle au plus près de la vraie vie d’Abraham Lincoln, se contentant d’habilement inclure les vampires dans le background. Et c’est tout. C’est une pure biographie, fantaisiste, certes, mais menée avec le même sérieux et la même précision que n’importe quelle autre. Et, en bonus, ça se lit bien. Ma critique complète en dit plus (voir lien ci-dessus).
Quatorze ans plus tard, une nouvelle mission l’envoie cette fois en Angleterre, où plusieurs massacres à Londres portent la signature des strigoï, conduits par Duca, mystérieusement réapparu. Avec l’aide de Jill, une jeune femme d’une sidérante beauté et maître-chien émérite, James dirige les investigations. Mais il est loin de se douter de l’ultime révélation…
Encore un tome issu de la sélection « 10 ans, 10 romans, 10 euros » cru 2016 de Bragelonne. Celui-ci, je ne m’y étais pas du tout intéressé.e, jusqu’à qu’à ce qu’en patientant à la caisse de la librairie, je jette un œil à la quatrième de couverture. Paf, deux mots : Valachie, strigoï. En bon.ne mordu.e de folklore roumain, je ne pouvais pas ne pas repartir avec.
De base, la SF n’est vraiment pas un genre dont je raffole, que ce soit en lecture comme en écriture (oui, malgré Black Phoenix, mais faut dire que l’aspect SF y est léger…). Seulement, comment voudriez-vous résister à un résumé pareil, concentrant à peu près tout ce que j’adore, à commencer par un anti-héros anticonformiste à l’extrême ? D’autant que si jamais l’envie de ne pas poursuivre la série se fait sentir, le volume se suffit semble t-il très bien à lui-même. Bref, pour dix euros, autant se laisser tenter…
Ces contes méconnus, inédits en langue française, font de Tagore un écrivain de l’étrange remarquablement moderne.
Au vu de l’amour que je nourris envers les légendes ET le surnaturel, comment aurais-je pu passer à côté de ce recueil de 200 pages, d’autant que, contrairement au folklore breton, je ne connais pas celui d’Inde par cœur. Du frais, donc.
SAUF QUE. Erreur de casting, le fantastique est quasiment absent, côté folklore, que pouic. Ceci dit, ça se lit quand même, ce n’est juste pas ce à quoi je m’attendais.
C’est le début d’une aventure parsemée de multiples embûches qui font la saveur de ce conte, l’un des plus connus des Mille et Une Nuits.
Ayant opté pour une édition utilisant la traduction d’André Miquel et Jamel Eddine Bencheikh lorsque j’ai acheté les Mille et une nuits, les contes plus ou moins inventés par Antoine Galland n’y figuraient donc pas. Librio ayant édité les trois histoires en question (Ali Baba, Sindbad et Aladdin… eh oui, les plus connus sont les moins authentiques !), c’était une bonne occasion de les lire malgré tout. Ce volume-ci ne comporte pas seulement Ali Baba, mais aussi l’histoire du cheval enchanté, un conte « legit ». L’occasion de comparer le travail de Galland avec celui de ses successeurs modernes ?
Il s’agit du riche Sindbad, dont la fortune est légendaire. Il invite Hindbad à sa table, et lui conte les merveilleuses aventures qui ont fait sa fortune. Combien de dangers, de tempêtes et de monstres a-t-il su braver ? Combien de terres inconnues a-t-il parcourues ?
Le second des contes ajoutés par Galland aux Mille et une nuits lors de sa traduction. Verdict, ça se lit, mais ça n’est pas franchement transcendant et c’est bourré de défauts. Ma critique figure déjà sur Babelio (voir lien ci-dessus).
Moi, Kristina, mère maquerelle, je n’ai jamais eu peur des hommes et ce ne sont pas leurs cadavres ambulants aux relents de munster qui vont m’effrayer. Pas même lorsqu’ils essaient de me manger toute crue. Pour protéger les miens, je vais devoir changer de vie et prendre les armes.
Quand les morts décident de se réveiller, réduire leur cerveau en choucroute me semble être le meilleur moyen de les éliminer.
Oui, encore un truc de zombies. Mais celui-là se distingue de la masse somme toute assez formatée de la z-lit de par son cadre, l’époque, et une héroïne atypique ! Et en bonus, c’est fichtrement bien écrit. Achat obligatoire, donc. Seul point noir ? Introuvable en librairies, car disponible exclusivement sur Amazon. Mais allez donc y lire l’extrait, et laissez-vous tenter, que les zombies soient votre tasse de thé, ou pas !
Le Mal va frapper deux fois…
Parfois, le coup de cœur tient à peu de chose. Comme à une couverture satinée, ornés de motifs art nouveau gaufrés et aux reflets argentés… Le résumé, plus que concis, suffit à donner envie de découvrir le livre rien que pour le cadre : l’exposition universelle de 1900 ! Bref, les polars sont un genre que j’affectionne (très) peu, mais celui-ci a le mérite d’avoir en un coup d’œil et quelques mots su me convaincre de lui laisser sa chance…
Une société matérialiste en somme, sous l’autorité du roi Travail et de la reine Pognon.
J’ai fini le premier des deux romans contenus dans ce diptyque et bien entamé le second, et pour le moment c’est plutôt pas mal, avec une ambiance assez bien retranscrite (même si de la fameuse Exposition Universelle, on ne voit pas grand-chose…), un lot de fausses pistes et des personnages assez sympathiques.
Rien à signaler, la suite du tome acheté précédemment, la série n’étant toujours pas finie, je n’y toucherai pas avant un bail.
Et une série bouclée de plus ! Ça fait toujours plaisir, surtout quand le steampunk se mélange à la fantasy et à la piraterie. Et pour une fois dans la collection Snark, le rapport épaisseur/prix est plus que raisonnable pour de l’impression à la demande et ce, pour chacun des trois volumes.
De loin le plus réussi des bouquins de coloriage sur le thème des îles que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’à présent. Des fruits, des cocotiers, des crânes et des bateaux pirates, des fleurs… Et en bonus, des proverbes locaux souvent sympathiques :
proverbe haïtien
La saison des sorties à la mer est revenue et avec elle, celle du shipspotting. On a aussi eu le Tian Xi, un cargo de 189m, à Cheviré.
… deux nouveaux Azone ce mois-ci. Le précommandé-depuis-longtemps Itsuki, parce qu’Azone sort vraiment trop peu de garçons, et le Fmune Slaine, chopé en promo. Il avait une bouille mignonne et surtout, qui dit cheveux sculptés dit possibilité de faire des photos même quand il y a du vent.
Niveau photo, il y a donc eu son photoshoot d’arrivée, ainsi qu’un de Leviathan pour un concours sur le thème de la lingerie (donc pas vraiment SFW et qui ne sera pas posté ici).
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