Bilan de Juillet 2016

Posted By Svet Mori le 19 août 2016

Juillet. Un des trois mois de l’année où le NaNoWriMo bat son plein, et de loin le plus difficile. Du coup, quand le cerveau est ramollo, on cède facilement à la tentation d’aller jouer ou lire avant de massacrer son histoire.

L’histoire en question, c’est Witched, une nouvelle où l’héroïne n’a aucun lien avec le surnaturel, n’y croit d’ailleurs pas du tout, et vit très bien comme ça… Sauf que ce n’est pas le cas de tout le monde !
Lorsque j’en ai imaginé les bases, j’avais (encore) envie de changement. Quand on est auteur de romance fantasy et paranormal romance, qu’on ne bouffe quasi que des livres, séries et films avec des éléments fantastiques, et qu’on est passionné de légendes et de folklore, on baigne dans le surnaturel et l’ésotérisme en permanence. Et il en va de même pour la plupart des persos que l’on créée, acceptant facilement ou étant déjà habitués à la notion de magie. Je voulais pour une fois un univers ancré dans la réalité, où les personnes les plus imaginatives se laissent aller à évoquer le surnaturel pour plaisanter, là où les autres n’y pensent tout simplement pas.
Bref, j’avais prévu la sortie pour Octobre, mais l’adjonction de la suite au récit principal retardera sans doute tout ça.

Donc, lorsque je n’étais pas en train de bosser là-dessus, comme tous les mois, j’ai acheté des bouquins. Et un peu lu, aussi.

Les critiques tapées ce mois-ci

La lecture du mois, c’est Abraham Lincoln chasseur de vampires, un ovni littéraire qui n’en est pas moins réussi.
Le manga Dragon’s Crown m’a également beaucoup plu, mais si je n’avais pas touché au jeu, le verdict aurait sans doute été plus tiède.

Abraham Lincoln, chasseur de vampires (voir ci-dessous)
Chroniques des Vampires, tome 3 – La Reine des Damnés
Dragon’s Crown (manga)
Le dernier esprit (voir ci-dessous)
Sindbad le Marin (voir ci-dessous)
Le loot

Ca fait 29. Comme d’hab’, quoi.

Pas de tomes de séries déjà connues ce mois-ci, mais le retour des bouquins en VO!

Les nouvelles séries

Fairy Oak, tomes 1 et 2
fantastique
série finie en 3 tomes + 4 tomes bonus
À Fairy Oak, depuis plus de mille ans, quand sonne minuit, de minuscules fées lumineuses racontent des histoires de petits enfants à des sorcières attentives. Insolite, n’est-ce pas ?! Chacun sait en effet que les fées et les sorcières ne s’entendent pas très bien et que ces dernières n’aiment pas du tout les enfants. Mais nous sommes dans la Vallée de Verte-Plaine, dans le village de Fairy Oak, et ici, les choses ne se passent pas comme ailleurs…

Fairy Oak, je suis tombé dessus un peu par hasard à la Fnac. L’illu de couverture m’a accroché, et me rappelait désespérément quelque chose… Je prends donc le bouquin en main, et là, la réponse s’affiche sur la quatrième de couverture, telle une illumination : « par l’auteure de W.I.T.C.H. ». Ah, souvenirs de jeunesse, cette BD était ma-gique, justement, avec un univers purement génial. Dès lors, y avait-il besoin d’arguments supplémentaires ? Au cas où il en faudrait quand même, les illustrations intérieures de toute beauté, dont certaines en couleur s’il vous plaît, devraient suffire.


C’est beau, hein ? (je veux la même !)

Le Protectorat de l’Ombrelle, série complète
paranormal romance / steampunk
5 tomes

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Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui ne lui avait même pas été présenté ! Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau, compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour démêler l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

Une série dont j’ai entendu parler il y a très longtemps, au moment de la sortie de l’adaptation en global manga. Je suis retombé dessus par hasard suite à la lecture d’une critique d’un tome de la nouvelle série de l’auteure… Cette fois, pas question de l’oublier à nouveau ! De l’urban fantasy sauce steampunk, avec paraît-il une bonne dose d’humour, terminée en cinq tomes disponibles en poche ? Oui, oui, et re-oui !

Les Macchabs, tome 1 – L’éveil des Macchabs
/!\ Série interrompue en France au bout de 2 tomes sur 6 /!\
Peut être lu comme un one-shot
Z-lit
522 pages
Ma critique sur Babelio (8/10) – Coup de ♥ !

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William Ritter, 12 ans, mène une vie normale. Jusqu’au jour où il s’aperçoit que son voisin, pourtant bien vivant, a l’aspect d’un cadavre : les yeux hors des orbites, la peau en putréfaction… Horrifié, Will se précipite au collège, où le même phénomène se reproduit : un certain nombre de professeurs sont devenus des macchabées, eux aussi ! Le garçon, terrifié, est rapidement repéré par ces espèces de zombies, que personne d’autre que lui ne semble voir. Personne, sauf Helen, une camarade de classe, qui lui sauve la vie et l’entraîne dans une fuite éperdue à travers les rues de Philadelphie. Pour Will, le cauchemar ne fait que commencer…

Ce que je qualifierais d’« achat risqué »… Si la série s’est terminée cette année en version originale, le dernier tome est d’ores et déjà compliqué à trouver, et Bayard ne donne aucune nouvelle de l’éventuelle poursuite de la parution française… Dès lors, pourquoi craquer ? Parce que l’extrait était alléchant !

– C’est à toi que je cause, Ritter !
Je m’efforçai de répondre. Si, si, je jure que c’est vrai ! Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Quand on se retourne en s’attendant à voir quelque chose de familier – pas nécessairement agréable hein, mais familier – et qu’on découvre à la place un truc totalement inattendu, il faut un peu de temps avant que le cerveau se mette d’accord avec ce que les yeux lui montrent. On pourrait parler d’effet de choc. Moi, j’appelle ça l’effet « J’hallucine total ! ».
Ernie Pratt était mort, du genre mort de chez mort, ce qui ne rimait à rien, car, pour autant que je sache, les morts ne se mettent pas en pétard.

EDIT : L’éveil des Macchabs est un pu*** de bon livre. Un VRAI bouquin de zombies. Avec des détails pas appétissants et des persos qui meurent. Bref, il vaut sacrément le détour. Une bonne nouvelle : l’intrigue principale du tome est bouclée à la fin de celui-ci, ne laissant pas une trop grosse frustration. Cependant, on sent que la série ne fait que débuter.
La mauvaise nouvelle, c’est que ce volume est depuis devenu introuvable en neuf et que Bayard ne donne toujours pas le moindre signe rassurant quant à la traduction de la suite. Bref, vous l’aurez compris, il n’y plus le moindre espoir à ce niveau.

Le Livre perdu des Sortilèges, série complète
paranormal romance
3 tomes / 2723 pages

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Diana Bishop a renoncé depuis longtemps à un héritage familial compliqué pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret – un secret convoité par de nombreuses et redoutables créatures. Dont Matthew Clairmont. Un tueur, lui a-t-on dit. Malgré elle, Diana se retrouve au cœur de la tourmente.

Le genre de série repérée par hasard, reposée le temps de se renseigner, reléguée sur l’interminable « liste de trucs intéressants mais pas urgents », re-repérée plus tard, et achetée dans la foulée parce que courte et déjà terminée. Parfois, c’est pas plus compliqué que ça.

[EN] Tiger’s saga, tomes 0.5 à 4
fantastique
5 tomes / 2005 pages

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Résumé éditeur français du tome 1:

Au cirque, Kelsey a trouvé un job d’été pas comme les autres : elle est chargée de s’occuper d’un majestueux tigre blanc. Très vite, elle s’attache à l’animal, et, lorsque le tigre est racheté pour être remis en liberté, on propose à Kelsey de voyager jusqu’en Inde pour s’occuper de l’animal ! Mais une fois au cœur de la jungle, Ren se métamorphose. Victime d’une malédiction vieille de 300 ans, le beau prince ne peut reprendre sa forme humaine que 24 minutes par jour. Kelsey est la seule à pouvoir lever la malédiction… et ses sentiments pour le jeune homme ne lui facilitent pas la tâche. C’est le début d’une quête incroyable qui envoie Kelsey, Ren et son frère Kishan dans les profondeurs de l’Inde, dans une lutte sans merci contre de puissants ennemis.

Une série qui me faisait de l’œil depuis très longtemps, après avoir lu la critique d’une copinaute, attiré par le cadre original. J’ai hésité un moment entre VO et VF, la série ayant été traduite en intégralité. Finalement, la VO l’a emporté, tant pour des raisons économiques (les tomes VO étant aux alentours de 9€, contre 17 pour la version française !) qu’esthétiques. Il est tout à fait possible de commencer la série principale sans avoir lu la préquelle, mais mieux vaut malgré tout commencer par elle.

Les one-shot

Le dernier esprit
fantastique
150 pages

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L’hiver resserre son étreinte glaciale sur Londres. Sam est gelé et il est affamé. Lorsqu’il demande de l’argent à un homme riche, Ebenezer Scrooge, il reçoit un refus brutal. Sam est rempli d’une rage violente et il jure de tuer cet homme égoïste. Plus tard, blotti dans un cimetière pour se réchauffer, Sam voit s’approcher la silhouette fantomatique d’un homme. Le fantôme prévient Sam de l’avenir terrible qui l’attend s’il choisit la voie de l’assassinat. Sam entreprend un voyage mené par des esprits terrifiants à travers le passé, le présent et le futur. Après quoi il doit choisir de prendre ou non la vie de Scrooge – et décider ainsi de son propre destin.

Le dernier esprit figurait sur ma wishoppinglist depuis environ six mois. Son rapport prix/faible nombre de pages m’en avait jusqu’à présent tenu à l’écart malgré des critiques anglophones archipositives et sa couverture diablement belle, et, au final… Sans aller jusqu’à dire que je regrette mon achat, le roman souffre de bien trop de défauts pour vraiment valoir le coup. J’ai tout expliqué en détails dans ma critique (voir lien ci-dessus).

Le jeune garçon n’avait jamais parlé au vieil homme. À peine l’avait-il même remarqué. Et si on avait posé la question au vieil homme, il aurait juré sous serment, la main sur la Bible, que lui non plus n’avait jamais aperçu le garçon.
Mais en vérité, au cours des dernières années, ils étaient passés une centaine de fois à quelques centimètres l’un de l’autre.

Abraham Lincoln, chasseur de vampires
fantastique / historique
407 pages

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« Entre 1607 et 1865, soit pendant plus de deux cent cinquante ans, les vampires ont prospéré dans l’ombre aux Etats-Unis. Peu d’humains croyaient en leur existence. Abraham Lincoln comptait parmi les valeureux chasseurs de vampires de son temps et tenait un journal de sa lutte sans relâche contre eux. L’existence présumée de ce journal a longtemps alimenté les spéculations des historiens et des biographes de Lincoln. La plupart n’y voient qu’une légende. »
Et pourtant…

Avec un titre pareil, on ne peut pas dire que le roman parte d’un très bon pied. Avouez qu’il donne davantage envie de reposer le livre en ricanant que de lui laisser sa chance. Et pourtant, comme le dit la quatrième de couverture…

Les Rutledge rejoignirent Abe à son chevet, humidifiant ses compresses à la lueur des chandelles. Le médecin l’avait veillée depuis midi, les manches retroussées. Au départ convaincu qu’elle était atteinte de la typhoïde, il doutait à présent. Délires, convulsions, coma, tout cela en si peu de temps ? Il n’avait jamais rien vu de tel.
Contrairement à Abe.

Un doute affreux s’insinua en moi tout au long de la journée et de la soirée. Un doute ancien et familier. J’avais de nouveau neuf ans et contemplai ma mère en nage endurer les mêmes cauchemars. Je murmurai les mêmes prières futiles, une culpabilité intolérable étouffant mon cœur. J’étais responsable de son malheur. J’avais écrit la lettre réclamant la rupture de ses fiançailles. Et à qui l’avais-je destinée ? A un homme qui avait disparu dans la nature et était revenu le visage maladif et blafard… Un homme qui avait attendu la nuit tombée pour confronter sa fiancée… Un homme qui avait préféré la voir souffrir et mourir plutôt que de la voir dans les bras d’un autre.
Un vampire.
Cette fois, il n’y eut aucune étreinte finale. Aucune rémission momentanée. Cette fois, elle s’éteignit simplement. Le chef-d’œuvre de Dieu souillé.
Anéanti.

Ann Rutledge mourut le 25 août 1835, à l’âge de vingt-deux ans.
Abe le prit mal, très mal.

Si, comme moi, vous avez connu le livre au travers du film, sachez que les deux supports n’ont rien à voir. Le film est un concentré d’action/aventure pas déplaisant mais prenant de nombreuses libertés historiques, tandis que le roman, lui, colle au plus près de la vraie vie d’Abraham Lincoln, se contentant d’habilement inclure les vampires dans le background. Et c’est tout. C’est une pure biographie, fantaisiste, certes, mais menée avec le même sérieux et la même précision que n’importe quelle autre. Et, en bonus, ça se lit bien. Ma critique complète en dit plus (voir lien ci-dessus).

Descendance

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1943. L’Europe est dévastée par la guerre. James Falcon, éminent spécialiste des strigoï, les vampires qui infestaient autrefois les forêts les plus reculées de Valachie, est contacté par le contre-espionnage américain. Sa mission : traquer et éliminer les strigoï qui combattent aux côtés des nazis et déciment les rangs de la Résistance en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Mais le plus redoutable d’entre eux, Dorin Duca, lui échappe.
Quatorze ans plus tard, une nouvelle mission l’envoie cette fois en Angleterre, où plusieurs massacres à Londres portent la signature des strigoï, conduits par Duca, mystérieusement réapparu. Avec l’aide de Jill, une jeune femme d’une sidérante beauté et maître-chien émérite, James dirige les investigations. Mais il est loin de se douter de l’ultime révélation…

Encore un tome issu de la sélection « 10 ans, 10 romans, 10 euros » cru 2016 de Bragelonne. Celui-ci, je ne m’y étais pas du tout intéressé.e, jusqu’à qu’à ce qu’en patientant à la caisse de la librairie, je jette un œil à la quatrième de couverture. Paf, deux mots : Valachie, strigoï. En bon.ne mordu.e de folklore roumain, je ne pouvais pas ne pas repartir avec.

Le Faucheur
SF

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Sven Tveskoeg est un tueur féroce et la pire tête de mule de l’empire. Il n’est humain qu’à 98,2%, le reste lui permettant de guérir d’atroces blessures en un temps record… C’est sans doute pour ça que l’empereur l’envoie rejoindre le corps d’élite de son armée : les Faucheurs. Là, on lui offre une nouvelle vie… en échange d’une mission. Ou plutôt un baroud d’une extrême violence. Au cœur de cet ouragan de métal et de feu que seuls le sexe et le péché viennent parfois apaiser, Sven comprend vite qu’il n’est qu’un pion dans un jeu mortel. Et les pions ont une fâcheuse tendance à être sacrifiés. Mais Sven Tveskoeg emmerde les règles : il crée les siennes. Et les échecs, c’est pas pour lui.

De base, la SF n’est vraiment pas un genre dont je raffole, que ce soit en lecture comme en écriture (oui, malgré Black Phoenix, mais faut dire que l’aspect SF y est léger…). Seulement, comment voudriez-vous résister à un résumé pareil, concentrant à peu près tout ce que j’adore, à commencer par un anti-héros anticonformiste à l’extrême ? D’autant que si jamais l’envie de ne pas poursuivre la série se fait sentir, le volume se suffit semble t-il très bien à lui-même. Bref, pour dix euros, autant se laisser tenter…

Histoires de fantômes indiens
fantastique
205 pages

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Ces sept histoires de fantômes indiens trouvent leur source dans la tradition littéraire sanskritique des revenants. C’est tout le nord-est de l’Inde et son goût du mystère qui nourrissent ici celui qui devait devenir prix Nobel de littérature.
Ces contes méconnus, inédits en langue française, font de Tagore un écrivain de l’étrange remarquablement moderne.

Au vu de l’amour que je nourris envers les légendes ET le surnaturel, comment aurais-je pu passer à côté de ce recueil de 200 pages, d’autant que, contrairement au folklore breton, je ne connais pas celui d’Inde par cœur. Du frais, donc.

En proie à une forte pression, même le héros des hautes sphères de la poésie, s’il lui faut exposer à sa femme bien-aimée des problèmes de traites, d’hypothèques ou de billets à ordre, ne peut faire autrement que de s’exprimer d’une voix étranglée ; les mots lui manquent, et il ressent un irrésistible engourdissement des sentiments ; des spasmes de douleur s’emparent de lui tandis que la discussion reste d’une trivialité évidente. Le pauvre Phanibushan ne pouvait dire de manière résolue : “Mon amour, je rencontre en ce moment quelques difficultés, donne-moi tes bijoux.”

SAUF QUE. Erreur de casting, le fantastique est quasiment absent, côté folklore, que pouic. Ceci dit, ça se lit quand même, ce n’est juste pas ce à quoi je m’attendais.

Ali Baba et les quarante voleurs
conte
85 pages

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Ali Baba, pauvre bûcheron, travaille dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Il surprend un jour une bande de voleurs venus déposer leur butin dans une grotte magique. Pour y entrer, il suffit de prononcer la formule : « Sésame, ouvre-toi ! » Les portes s’ouvrent, donnant accès à des montagnes d’or. Ali Baba entre, prend tous les sacs qu’il peut, et s’empresse de ressortir pour faire part à sa famille de cette découverte…
C’est le début d’une aventure parsemée de multiples embûches qui font la saveur de ce conte, l’un des plus connus des Mille et Une Nuits.

Ayant opté pour une édition utilisant la traduction d’André Miquel et Jamel Eddine Bencheikh lorsque j’ai acheté les Mille et une nuits, les contes plus ou moins inventés par Antoine Galland n’y figuraient donc pas. Librio ayant édité les trois histoires en question (Ali Baba, Sindbad et Aladdin… eh oui, les plus connus sont les moins authentiques !), c’était une bonne occasion de les lire malgré tout. Ce volume-ci ne comporte pas seulement Ali Baba, mais aussi l’histoire du cheval enchanté, un conte « legit ». L’occasion de comparer le travail de Galland avec celui de ses successeurs modernes ?

Le capitaine, qui vit sa troupe diminuée de deux braves sujets, craignit de la voir diminuer davantage s’il continuait de s’en rapporter à d’autres pour être informé au vrai de la maison d’Ali Baba. Leur exemple lui fit connaître qu’ils n’étaient propres, tous, qu’à des coups de main, et nullement à agir de tête dans les occasions.

Sindbad le marin
conte
70 pages

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Hindbad, pauvre livreur, fait une pause devant le somptueux palais d’un riche marchand. Alors qu’il se plaint à Allah des injustices d’un monde qui permet aux riches de vivre largement tandis qu’il doit travailler d’arrache-pied pour nourrir sa famille, le propriétaire des lieux l’entend.
Il s’agit du riche Sindbad, dont la fortune est légendaire. Il invite Hindbad à sa table, et lui conte les merveilleuses aventures qui ont fait sa fortune. Combien de dangers, de tempêtes et de monstres a-t-il su braver ? Combien de terres inconnues a-t-il parcourues ?

Le second des contes ajoutés par Galland aux Mille et une nuits lors de sa traduction. Verdict, ça se lit, mais ça n’est pas franchement transcendant et c’est bourré de défauts. Ma critique figure déjà sur Babelio (voir lien ci-dessus).

Messeigneurs, leur dit-il, vous êtes sans doute en peine de savoir comment, après avoir fait cinq naufrages et essuyé tant de périls, je pus me résoudre encore à tenter la fortune et à chercher de nouvelles disgrâces. J’en suis étonné moi-même quand j’y fais réflexion, et il fallait assurément que j’y fusse entraîné par mon étoile.

Alsaciens VS Zombies
Z-lit / historique

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Alsace, 1809.
Moi, Kristina, mère maquerelle, je n’ai jamais eu peur des hommes et ce ne sont pas leurs cadavres ambulants aux relents de munster qui vont m’effrayer. Pas même lorsqu’ils essaient de me manger toute crue. Pour protéger les miens, je vais devoir changer de vie et prendre les armes.
Quand les morts décident de se réveiller, réduire leur cerveau en choucroute me semble être le meilleur moyen de les éliminer.

Oui, encore un truc de zombies. Mais celui-là se distingue de la masse somme toute assez formatée de la z-lit de par son cadre, l’époque, et une héroïne atypique ! Et en bonus, c’est fichtrement bien écrit. Achat obligatoire, donc. Seul point noir ? Introuvable en librairies, car disponible exclusivement sur Amazon. Mais allez donc y lire l’extrait, et laissez-vous tenter, que les zombies soient votre tasse de thé, ou pas !

Les Abysses du Temps
polar / historique
1149 pages

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Paris, été 1900, pendant l’Exposition universelle.
Le Mal va frapper deux fois…

Parfois, le coup de cœur tient à peu de chose. Comme à une couverture satinée, ornés de motifs art nouveau gaufrés et aux reflets argentés… Le résumé, plus que concis, suffit à donner envie de découvrir le livre rien que pour le cadre : l’exposition universelle de 1900 ! Bref, les polars sont un genre que j’affectionne (très) peu, mais celui-ci a le mérite d’avoir en un coup d’œil et quelques mots su me convaincre de lui laisser sa chance…

L’aristocratie et sa nostalgie royaliste, la bourgeoisie et sa fierté républicaine, le prolétariat et ses idéaux anarchistes, et une poignée de nationalistes acharnés un peu partout. Grossièrement, voilà ce qu’était devenue la société, au tournant de ce nouveau siècle. Une pyramide d’idéalistes opposés avant tout par ce qu’ils avaient ou n’avaient pas.
Une société matérialiste en somme, sous l’autorité du roi Travail et de la reine Pognon.

J’ai fini le premier des deux romans contenus dans ce diptyque et bien entamé le second, et pour le moment c’est plutôt pas mal, avec une ambiance assez bien retranscrite (même si de la fameuse Exposition Universelle, on ne voit pas grand-chose…), un lot de fausses pistes et des personnages assez sympathiques.

Les tomes de séries suivies mais pas-encore-commencées
(sur lesquels j’ai donc pas grand-chose à dire)

Les foulards rouges, tome 2

Rien à signaler, la suite du tome acheté précédemment, la série n’étant toujours pas finie, je n’y toucherai pas avant un bail.

Les pirates de l’escroc-griffe, tome 3

Et une série bouclée de plus ! Ça fait toujours plaisir, surtout quand le steampunk se mélange à la fantasy et à la piraterie. Et pour une fois dans la collection Snark, le rapport épaisseur/prix est plus que raisonnable pour de l’impression à la demande et ce, pour chacun des trois volumes.

Hors-catégorie

Caraïbes
loisirs créatifs / coloriage
144 pages

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Installez-vous confortablement, choisissez de jolies teintes dans votre boîte de crayons de couleur et détendez-vous en prenant le temps de colorier et de méditer pour oublier les petits soucis quotidiens.

De loin le plus réussi des bouquins de coloriage sur le thème des îles que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’à présent. Des fruits, des cocotiers, des crânes et des bateaux pirates, des fleurs… Et en bonus, des proverbes locaux souvent sympathiques :

« On ne jette pas des pierres sur les caïmans avant de traverser la rivière. »
proverbe haïtien
Côté photo…

La saison des sorties à la mer est revenue et avec elle, celle du shipspotting. On a aussi eu le Tian Xi, un cargo de 189m, à Cheviré.

Côté dolls…

… deux nouveaux Azone ce mois-ci. Le précommandé-depuis-longtemps Itsuki, parce qu’Azone sort vraiment trop peu de garçons, et le Fmune Slaine, chopé en promo. Il avait une bouille mignonne et surtout, qui dit cheveux sculptés dit possibilité de faire des photos même quand il y a du vent.

Niveau photo, il y a donc eu son photoshoot d’arrivée, ainsi qu’un de Leviathan pour un concours sur le thème de la lingerie (donc pas vraiment SFW et qui ne sera pas posté ici).

Itsuki by Poison, sur Flickr

About the author

Svet Mori
Auteur de romance fantasy et paranormal romance, photographe, brodeur, buveur de Monster. Au service et à la merci d'une lapine bouffeuse de futals nommée Myrtille, collectionne entre autres les livres, les dolls et la poussière.

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