Bilan de Mai 2016
Posted By /*php the_author_posts_link(); */?>Svet Mori le 5 juin 2016
Bon. Ce site est ouvert depuis maintenant six mois et… si je me suis depuis occupé de quelques ajustements cosmétiques, niveau contenu, c’est toujours aussi vide. A quoi sert-il d’écrire autant de bouquins en même temps, si c’est pour ne même pas faire une petite liste, me direz-vous ? … La faute aux douces sirènes de la procrastination sans doute.
Bref, comme ça manque un peu de vie et de contenu dans le coin, et que la validation manuelle de chaque article sur les blogs Gamekult se fait à une lenteur pachydermique, me voilà à squatter l’espace blog de… mon propre site. Après tout, avant d’être auteur.e, je suis avant tout, comme vous, lecteur.
Je ne vous cache pas que ça parlera aussi de jeux vidéo, parfois un peu de dolls, occasionnellement d’états d’âme random, mais il paraît qu’un blog sert à ça. On verra bien si j’y pose ma plume virtuelle plus de deux fois par an.
Bref, ce mois-ci a été plutôt riche en acquisitions livresques:
28 bouquins. 28 ! Que ceux qui ne me connaissent pas encore se rassurent, non, je ne suis pas riche (en fait, tout ou presque a été payé à crédit avec la carte d’une certaine enseigne au carré jaune).
Juin sera nettement moins riche (on ne peut pas faire contracter un nouveau crédit tous les mois… oh, wait. Non, plus sérieusement, en comptant les précommandes, il ne devrait pas y avoir plus d’une dizaine de tomes. De quoi faire baisser le nombre de tomes de la pile à lire sous la barre des 100 ?
Qui sera tombé sur ma critique Babelio le sait, je n’ai pas du tout aimé Entretien avec un Vampire. Il peut donc paraître surprenant de me voir acheter la suite. Disons qu’en discutant de mon ressenti avec des copines qui, elles, sont fans de l’œuvre, il est apparu que le problème majeur du tome 1 à mes yeux était surtout son héros pleurnicheur et complètement tête à claques. Je me suis donc laissé convaincre de donner une seconde chance à la série. Ça tombait bien, il manquait pile le prix du tome pour pouvoir payer une commande en plusieurs fois… *ahem*… Je suis actuellement environ à la moitié, et ce volume est effectivement meilleur, même si Lestat a lui aussi le défaut de partir de temps à autre dans de grandes interrogations existentielles. Le problème, c’est que ces phases « mystiques » sont toujours aussi mal écrites ; autant quand les personnages sont censés être bourrés, ça passe très bien, autant lorsqu’ils ne le sont pas, c’est juste lourd et chiant.
Bref, malgré sa renommée, je ne suis toujours pas convaincu par le style d’écriture d’Anne Rice. Ses idées sont clairement excellentes, mais les grandes métaphores philosophiques, franchement, ça n’apporte absolument rien à ses récits. Dommage. On verra si mon avis aura évolué au terme de la lecture…
Traînaient sur ma shopping list depuis une éternité. J’avais dit que je les commanderais le jour où l’un des trois ne passerait plus qu’à exemplaire en stock sur Amazon. … Ça a été le deuxième x)
Ca, ça ne va pas rester dans la pile à lire longtemps : le dernier tome sortira en Août.
Un petit machin acheté par curiosité ; après quelques chapitres lus, comprenant que je ragerais de ne pas pouvoir tout lire d’une traite, j’ai sagement reposé le tome de côté, récupéré le reste et précommandé le dernier.
Pour compenser la frustration de ne pas pouvoir lire « Les secrets de l’immortel » tout de suite. (Ridicule, lorsque l’on a une centaine de tomes dans sa pile à lire, n’est-ce pas ?)
Comme j’ai été déçu, ayant attrapé ce livre, de découvrir qu’il ne s’agissait pas d’un one-shot ! Mais depuis, je l’ai lu, et s’il reste des zones d’ombres à éclaircir, le tome pourrait très bien se suffire à lui-même.
Ah, Le Carnaval aux Corbeaux ! Agréable surprise à presque tous points de vue, à commencer par le style de l’auteur, employant un vocabulaire riche, ponctuant son texte de mots assez peu usités qu’on ne voit vraiment pas partout. Bref, ça fait du bien de lire un véritable amoureux de la langue française de temps en temps. Pourtant, au départ, en dehors de cet aspect-là, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. A cause de la narration au présent tout d’abord, quelque chose dont je ne suis vraiment pas fan. Jusqu’à ce qu’un interlude nous ramène quelques siècles en arrière… et que le texte soit écrit au passé ! Première claque dans la figure, une utilisation intelligente des temps de narration. Ensuite, il faut bien admettre que l’histoire est longue à démarrer. Anthelme Hauchecorne prend le temps de poser le décor et les personnages, peut-être un peu trop. En revanche, une fois le Carnaval installé en ville, le quotidien normal et morne ne cessera jamais de glisser toujours plus loin dans une ambiance toute burtonienne, dans un brouillard suintant, humide, glacé, toujours plus loin vers la folie, l’irrationnel.
Avec un craquement de vertèbres, la chose tourne son cou à cent quatre-vingts degrés, un angle fatal pour tout autre qu’elle. La créature toise son bourreau les yeux dans les yeux. Sur son front, le garçon découvre une blessure hideuse. Ses coups – pourtant mesurés – ont enfoncé le crâne de l’énergumène comme la cosse d’un fruit pourri. Son double a la caboche remplie d’une pulpe orange, constellée de pépins. De la chair moisie de citrouille.
Le récit va crescendo de ce côté-là, et son issue reste incertaine jusqu’aux toutes dernières pages. Seconde claque, magistrale. Le Carnaval aux Corbeaux est l’un de ces bouquins fourmillant d’idées dingues, de celles que l’on ne voit nulle part ailleurs.
Le seul et unique reproche à faire, c’est le côté très expédié de la narration par moments. S’il peut paraître bon de résumer certains dialogues inutiles à l’intrigue, en abréger d’autres pour n’en livrer que la partie intéressante donne un résultat plus mitigé. Surtout lorsque l’on voit que les échanges entre Ludwig et Silke sont loin d’être toujours constructifs. Bref, ça manque d’uniformisation de ce côté-là. Mais c’est vraiment pinailler. Le bouquin est excellent, et je n’ai pas encore parlé des illustrations à couper le souffle.
Si celles-ci ne sont pas judicieusement placées (au point d’être parfois carrément des spoils majeurs), visuellement, c’est une tuerie. Et surtout, c’est fidèle au texte, à un point assez incroyable.
En résumer, Le Carnaval aux Corbeaux est un méchant coup de cœur.
Un roman dont j’ai entendu parler via l’opération Masse Critique de Babelio. Je ne l’ai pas gagné (ni l’autre bouquin pour lequel j’avais postulé), mais le résumé m’avait suffisamment intrigué pour me pousser à l’achat. Pensez donc : de la romance fantasy, du désert… des ingrédients que j’utilise personnellement, alors comment aurais-je pu résister ? Même si j’ai déjà la trilogie Seigneurs des Tempêtes de Kai Meyer dans la pile à lire, on n’a jamais assez de désert.
Pour les curieux, sachez quand même que c’est pour public averti, et si la romance MM n’est pas votre tasse de thé, passez votre chemin.
L’autre livre loupé lors de l’opération Masse Critique. Trois romans courts, en fait, même si seul le troisième, Les enfants de Samedi, m’intéresse vraiment, bayou et vaudou oblige.
Aaaaah, celui-là, il est spécial. Très spécial. Le 10ème Royaume est une mini-série télévisée diffusée il y a une quinzaine d’années. Et qui était géniale. Qui l’est toujours d’ailleurs, même si les effets spéciaux ont un peu vieilli. Bref, il y a eu une adaptation de ladite série en livre à l’époque, mais celui-ci n’a jamais été traduit en français. Ce qui, pendant longtemps, a été pour moitotalement rédhibitoire.
… Sauf que maintenant, lire en anglais ne me pose plus de problème… Il était hors de question de s’en priver plus longtemps :p
Rien que le titre annonce la couleur. Un des derniers achats du mois, que je n’avais pas vu, jusqu’à ce que mon chéri le pointe en me disant, « tiens, regarde, c’est fait pour toi ! » … Il ne croyait pas si bien dire.
J’ai lu le début du premier chapitre pour voir : c’est drôle à se pisser dessus. Je n’en dirai pas plus.
A ce qu’il paraît, il y a de vrais morceaux d’idéologie anar dedans. J’attends de voir si ce sera bien traité. Dans le pire des cas, ça restera un truc complètement barré et fun à lire.
Une bonne grosse intégrale. A10€60, ça aurait été con de se priver.
Parce que j’achète toujours un Stroud à sa sortie.
Vous pouvez voir ça comme une sorte de principe de fanboy.
Et si vous ne connaissez pas encore l’auteur, filez illico lire la Trilogie de Bartiméus, bande de mécréants. Vous ne le regretterez pas.
Le 1 traîne dans ma pile à lire depuis Mars (donc, pas longtemps). Quand je me suis aperçu.e que le troisième était indisponible et à la Fnac, et chez Amazon, je l’ai acheté dès que je l’ai vu, et commandé le second ensuite. Pas pour lire tout de suite donc, juste pour éviter une éventuelle rupture. (Depuis il y a semble t-il eu un réapprovisionnement).
Parce qu’un ami l’ayant en sa possession, apprenant que je le cherchais, était censé me le filer. Il a oublié de le récupérer. Avant de zapper à nouveau moi-même, je l’ai donc commandé.
Vu qu’il s’agit d’une préquelle, commencer par celui-ci avant de lire la série principale me semblait être une bonne idée.
En parlant de la série principale, son avenir chez Milady étant toujours incertain, je commence à regretter de ne pas l’avoir prise directement en VO…
… pas d’arrivage ce mois-ci, et pas beaucoup de photos non plus !
Un cliché rapide de mon petit goth à l’occasion d’une sortie de boîte et le cru 2016 de la photo « Jungle Wanderer » avec Sharva (qui sera peut-être uploadé un jour).
J’ai écarté la tof à contrejour de mon meccano grognon suite à un énième retaillage de wig, vu que je ne sais toujours pas quoi faire de lui…
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