Loot bouquins de Juillet 2017
Posted By /*php the_author_posts_link(); */?>Svet Mori le 31 juillet 2017
Commissaire Habib, tome 5 – L’affaire des coupeurs de têtes (voir ci-dessous)
Le Ballet des Âmes
Les poisons de Katharz (voir ci-dessous)
Un mois très, très chargé que ce Juillet 2017. Entre les nouvelles sorties, les soldes, un crédit venant en remplacer un autre, les paiements différés, un cadeau et l’occasion, ça a été un vrai festival du livre. Il y a même des genres que vous ne voyez pas souvent ici (roman de cape et d’épée, polar, classique) voire carrément jamais (romance contemporaine). Et, comme toujours, de la paranormal romance, de la fantasy et des pirates.
Je participe assez rarement aux concours, seulement quand les lots m’intéressent réellement, en fait… Et là, c’est mon conjoint qui a gagné au concours que j’ai retweeté… Bon, du coup, j’ai quand même hérité des trois polars offerts par les éditions Points xD ♥
Malgré sa faible épaisseur (un peu moins de 200 pages), L’affaire des coupeurs de têtes était celui qui me faisait le plus envie, aussi l’ai-je donc commencé tout de suite.
Au final, on a là un polar très bien foutu, où l’on peut deviner l’identité du coupable assez rapidement mais sans en avoir la certitude complète avant la toute fin, et ça c’est cool. En revanche, côté ambiance et dépaysement, ça manque vraiment cruellement de descriptions… Le lien vers ma critique complète se trouve un peu plus haut.
IL VA CHANGER LA FACE D’UN EMPIRE.
Orphelin, Fletcher imagine déjà son avenir tout tracé : une vie dure mais paisible comme forgeron dans un village sans histoire… Jusqu’au jour où il se découvre un talent rare, un talent bien particulier : celui d’invoquer les démons.
Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, Fletcher trouve refuge à l’Académie Vocans, sous l’aile du mystérieux capitaine Arcturus. Là, on lui enseigne la magie et la maîtrise d’Ignatius, ce petit démon qu’il a invoqué par erreur, et avec lequel il se lie d’une amitié sans faille.
Mais l’apprentissage est rude et la concurrence mortelle : seuls les élèves les plus talentueux deviendront mages-guerriers. Ils dirigeront les armées d’Hominum afin de défendre les frontières sud du pays, où les Orques tentent de faire basculer l’Empire dans le chaos…
Les tomes 1, puis 2 de cette série de fantasy YA m’ont successivement tapé dans l’œil à leurs sorties respectives. Mais, à 18€ le tome, je m’étais fixé comme impératif d’attendre que la série soit complète avant de craquer… Je n’aurai finalement même pas tenu un mois après la sortie du troisième !
Issu du monde des courses de rue illégales, Hayden ne laisse pas Kenzie indifférente. Le fait qu’il la traite de princesse gâtée et privilégiée attise son désir de victoire, et à sa grande surprise elle s’aperçoit qu’elle pilote mieux lorsqu’elle concoure contre lui. Kenzie et Hayden se challengent mutuellement sur le circuit et cette énergie électrique se transformera bientôt en une intense attirance, absolument interdite. En effet, l’unique règle qui régit les rapports entre les deux équipes concurrentes est : aucun contact. Kenzie fera tout son possible pour respecter cette obligation mais lorsque son équipe rencontre de grosses difficultés, c’est auprès d’Hayden qu’elel trouvera de l’aide. Lors de leurs rendez-vous secrets, la tension montera encore d’un cran entre les deux pilotes mais Kenzie a trop à perdre pour laisser succomber à ses désirs. Si elle sait prendre des risques sur le circuit, il n’en va pas de même quand il s’agit de son cœur…
De la romance contemporaine. OUI, j’ai acheté de la romance contemporaine, comme quoi tout arrive. Bon, vu le thème, et que j’ai repris l’écriture de Black Phoenix pendant ce Camp NaNoWriMo, ce n’est peut-être pas si surprenant, si ? Sachant que j’ai un mal fou à me remettre dans l’ambiance, n’ayant plus de stream portable pour mater les courses Nascar (et payer un abo mensuel JUSTE pour les courses, comment dire… nope ?). C’est dans ce contexte qu’a poppé ceci. Une romance dans le monde des sports mécaniques, dont le plot n’a complètement rien à voir avec mon bouzin perso et se passant en plus dans le monde des courses de moto, qui m’est encore inconnu, de quoi me remotiver sans me décourager ni m’influencer. C’est parfait donc.
Dans ce XIXe siècle alternatif, Charlotte, seize ans, vit loin de ses parents, descendants des révolutionnaires américains, qui continuent la luttent contre les sous-marins et les machines volantes de Britannia. Entourée d’autres enfants de la rébellion, elle habite dans un réseau de grottes souterraines non loin de la Cité Flottante de New York, où les artisans de la Ruche et les ouvriers de la Grande Fonderie côtoient l’aristocratie des vainqueurs. Un matin, elle croise dans la forêt un garçon amnésique, poursuivi par les machines de l’Empire, et lui sauve la vie.
Mais quand elle le ramène dans les Catacombes, auprès de ses compagnons de lutte, l’équilibre de son existence est bouleversé : parmi ses camarades, tous ne sont pas ce qu’ils prétendent être, et l’existence de ce mystérieux garçon fait peser sur la rébellion une terrible menace… Des décharges de métal de l’Empire, infestées de rats cuirassés, aux salons opulents de la noblesse, en passant par les méandres labyrinthiques de la Guilde des inventeurs, Charlotte est contrainte de quitter son refuge pour partir explorer le vaste monde !
Mon meilleur ami m’avait offert le premier tome en VO. Je l’avais commencé, avais eu du mal à le reposer… « Oui, mais que va t-il se passer quand j’arriverai au bout ? » Parce que j’ai l’habitude d’acheter les séries en une fois, ou d’attendre la sortie du dernier pour les commencer, et là, le supplice s’annonçait terrible.
Du coup, j’ai reposé le livre et décidé d’attendre sagement que la série se termine. Sauf qu’entretemps, Lumen l’a récupérée et traduite… Continuer en VO ? Basculer en VF ? Le prix des volumes brochés VO étant plus élevé que celui de la VF, le porte-monnaie a tranché pour moi… Le troisième sort fin Août, il est déjà payé, ces deux-là ont juste été expédiés plus tôt puisqu’ils étaient en stock.
Vous ne voyez pas souvent de non-fantastique chez moi, et j’avoue que je n’aurais peut-être pas laissé sa chance à cette petite nouvelle de moins de cent pages, qui fleure pourtant bon les vacances, l’enfance et la Sardaigne, si elle n’avait été à -40% dans les bacs à soldes de la Fnac. En l’état, vu son prix déjà modeste de base, difficile de ne pas se laisser tenter…
Afin de résoudre des crimes en série, Théodora, une jeune bretteuse de talent, libertine et tueuse implacable, est obligée de s’allier à l’austère capitaine de la milice…
Entre complots politiques, divination, combats à l’épée, orgies et rites occultes, se laisseront-ils engluer dans la toile mortelle de la destinée ?
Commence alors un récit captivant, mêlant aventure, mystère et érotisme dans une enquête qui prend aux tripes.
Lui aussi trouvé dans les bacs à soldes.
Et le Cloaque, ventre putrescent de ces faubourgs mal famés, vomissait ses déchets – trop souvent humains – avec la régularité d’un battement de cœur.
J’avais prévu de le revendre après avoir obtenu l’intégrale, sauf que… sauf que seul ce tome vaut le coup, en fait. Un petit bijou de noirceur vraiment réussi.
Là encore, gagné par Monsieur lors du concours Twitter des éditions Points.
Le plus épais des trois tomes offerts par les éditions Points. Il est, malheureusement, arrivé très abîmé grâce à la « délicatesse » de La Poste, au point que mon skill en réparation de bouquins n’a pu qu’atténuer les dégâts.
Un classique qui traînait dans ma wishoppinglist depuis une éternité. Étant tombé.e dessus en rayon, vu son prix, je n’avais aucune raison de ne pas craquer…
Ayant beaucoup aimé une nouvelle de Ray Bradbury parue dans l’un des recueils « La dimension fantastique » et m’étant déjà laissé.e séduire par L’arbre d’Halloween il y a quelques mois de ça, je n’ai pu m’empêcher de faire le.a curieux.se en apercevant ce livre dans les rayonnages.
Le résumé fait quand même méchamment penser au Carnaval aux Corbeaux, un de mes coups de cœur absolus de ces dernières années, autant dire qu’il ne m’en a pas fallu plus pour rajouter ce volume au panier.
Qui est ce vieux marin qui traîne sa dégaine dans les rues de l’East Village à la recherche d’herbes médicinales très particulières et pourquoi Joab, le caïd du quartier, cherche-t-il sa piste dans des vapeurs narcotiques ?
Ce sont ces questions auxquelles devra répondre Wednesday, policière à New York, alors qu’elle se retrouve exilée sur une île tropicale étrange et pourtant familière…
Vous vous souvenez, quand je vous avais dit que ce n’était pas avec des extraits aussi courts que Le grand banquet d’Hélios, le recueil offert par l’éditeur évoqué dans l’article de loot du mois dernier, risquait de donner envie d’acheter les ouvrages cités dans ses pages ? … Erreur, grossière erreur…
L’île de Peter est donc le premier à avoir atterri chez moi quasiment sans passer par la wishoppinglist. Pourquoi ? Parce que, comme son titre le laisse deviner, il exploite l’univers de Peter Pan. Si le bouquin d’origine m’a laissé.e sacrément froidasse, il n’en est pas de même de l’univers en question, et le traitement original qu’en a fait Alex Nikolavitch ne nécessitait pas plus d’une ou deux pages pour convaincre.
Seconde conséquence du Grand banquet d’Hélios, cette fois due à un des extraits les plus longs du recueil, où un elfe et un troll simulent une bagarre de taverne pour empocher l’argent des paris… Une association déjà suffisamment originale en soi, mais que la plume de l’auteur rend sans mal irrésistible. Là encore, le titre n’aura passé qu’un petit week-end dans la wishoppinglist.
Mais la chance tourne : le voilà chargé de recruter des individus pourvus d’aptitudes paranormales. Et là tout bascule ! Paré de sa gouaille et de son moral à toute épreuve, Évariste se lance à corps perdu dans une bien dangereuse enquête qui nous fait découvrir l’univers inquiétant d’un Paris où l’on règle ses différends à coups de sortilèges et de cafés enchantés !
Troisième et dernier craquage (du mois) dû au Grand banquet d’Hélios, Evariste a su me séduire par son ambiance et sa narration plus que par son plot (quoiqu’un occultiste qui monte sa start-up, ça ne manque pas d’attrait en soi).
Une chose qui surprend quand on reçoit Évariste, c’est que ses 400 pages poche sont imprimées, genres, HYPER PETIT, c’est loin d’être un roman court (et c’est tant mieux!).
Bien entendu, les enjeux sont secrets. Bien entendu, le marchand de sortilèges Sinus Maverick prépare un coup d’État infaillible. Bien entendu, le Prince Alastor a planifié de raser la ville avec sa trop nombreuse armée. Bien entendu, Dame Carasse, la seule sorcière capable d’affronter ce chaos, vient de ficher le camp. Bien entendu…
Le résumé des « poisons de Katharz » ne me bottait vraiment, mais alors vraiment pas. C’est en cherchant un autre bouquin que je suis tombée sur un extrait qui, là, m’a accroché.e.
Au final, ça se lit tout seul, même si l’intrigue en elle-même n’a rien de particulièrement originale. Ce sont surtout les personnages qui portent le récit, en particulier Dame Carasse, la sorcière badass pas aussi revêche qu’elle essaie de le faire croire, et surtout Azarel, l’apprenti irrésistible… mais alors, vraiment irrésistible. Faut lire pour comprendre. Je vous recommande vivement le truc (le lien vers la critique est ci-dessus).
Thirteen? But there were only twelve people in the house! We touched each other in the dark, counting. Thriteen. Quickly, nervously, I lit a match to see…
Trouvé à -80% dans les bacs à soldes de la Fnac.
Un recueil d’histoires courtes en VO, reformulées pour l’apprentissage de la langue. Bien qu’annoncé comme étant « avancé », le niveau est loin d’être élevé et, de toutes façons, vu le thème et le prix, aucune raison de passer à côté.
Les six nouvelles sont toutes très bonnes, mention spéciale à celle originellement écrite par Bram Stoker (oui, rien que ça!).
Quinze ans plus tard, les pirates se lancent à la recherche des trois morceaux d’une mystérieuse carte au trésor.
Un jour, à la faveur d’une escale, Antonio et Esperanza s’enfuient pour composer avec le vieux Rodrigo leur propre équipage pirate à bord du Tiburón de Oro. Leur but : mettre au plus vite la main sur les trois plans et localiser le fameux trésor avant tout le monde. Accompagnés de Bout d’Ficelle, un petit mousse spécialiste du nœud coulant, de lord Winchester, noble anglais à l’éthique irréprochable, et de la mystérieuse Paï-Paï, ils devront redoubler d’énergie et de malice pour feinter l’équipage paternel et donner au Tiburón de Oro ses lettres de noblesse.
Bon, déjà, ça parle de pirates, donc pour résister c’était déjà assez mal barré. Ensuite, il y a ce résumé. Enfin, l’épaisseur du livre (plus de 400 pages, dans une police de taille raisonnable) promettant de ne pas le digérer en une seule soirée. Si si, ça compte (surtout quand j’achète jeunesse d’ailleurs).
Sa Divine Majesté, la reine Elizabeth XXX, règne sur le vaste empire de Grande-Bretagne, dans une société régie par l’alchimie et la superstition. Alors que Sir Rupert Triumff, gentilhomme & fringuant bretteur, met au jour un vil complot visant à détrôner sa glorieuse souveraine, de pernicieuses factions s’agitent dans l’ombre et s’efforcent de lui faire porter le poids de leurs infâmes machinations.
Pour l’honneur de la nation : Aux armes!
1€. C’est ce que ce livre, trouvé dans les bacs à soldes de la Fnac, m’a coûté. Je ne suis pas particulièrement fan des romans de cape et d’épée, mais lorsque le truc est servi à la sauce fantastique avec un enrobage uchronique, surtout à ce prix, je ne dis pas non.
Pour les intéressés, sachez en revanche que le truc n’est plus dispo chez l’éditeur et qu’à moins de tomber dessus par hasard, il vous faudra vous rabattre sur l’occasion.
Il voguait vers le Nouveau Monde quand son navire fut attaqué par des pirates. La capitaine lui proposa de mourir tout de suite … ou de devenir l’un d’entre eux. Le choix fut vite fait! Il dut rapidement apprendre à manier aussi bien la grand-voile que le sabre d’abordage.
Mais c’est pour sauver une belle jeune fille que Jack allait devoir affronter les plus sinistres dangers: magie vaudoue, zombies, puissances maléfiques et par-dessus tout le terrible Barbe-Noire, à la recherche de la fabuleuse fontaine de Jouvence…
Ce résumé vous rappelle Pirates des Caraïbes ? C’est normal, l’éditeur le vend comme le roman ayant inspiré le quatrième volet de la série. Pourtant, à en croire les critiques, la ressemblance s’arrête au résumé et le contenu n’a pas grand-chose à voir. Peu importe. Depuis le temps, vous me connaissez, me mettre un truc pareil dans les mains, c’est prendre le risque que je ne reparte pas de la librairie sans.
En l’occurrence, je cherchais un bouquin poche en guise d’auto-récompense pour avoir atteint mon objectif du Camp NaNoWriMo ? Autant dire qu’un grand format à 20€, c’était pas vraiment prévu. Mais bon. Pirates.
Ce qui est marrant, c’est que c’est en trouvant le tome 3 dans les bacs à soldes de la Fnac que j’avais découvert la série. … Et là, il y avait le tome 4. Double joie de ne décidément pas payer ces bouquins bien cher, en plus de trouver à presque moitié prix un tome manquant d’une série suivie.
Et une série de finie, une ! Je n’aurais pas forcément acheté le tome 2 de Witch Hunter si peu de temps après sa sortie, surtout en sachant que le premier peut se lire comme un one-shot, si je n’avais pas appris que c’était le dernier… On est tellement habitués aux trilogies qu’une duologie, ça fait toujours bizarre !
Là, c’était surtout pour ne pas prendre de retard dans une série de plus, étant donné que le tome 1 était, ici aussi, auto-conclusif…
Une fois n’est pas coutume, je vais causer d’un bouquin « loisirs créatifs », au lieu de l’évincer de mon loot comme les nombreux bouquins de coloriage ou les quelques livres de point de croix, parce que celui-ci a VRAIMENT un truc en plus.
Déjà, les décalcomanies, ça ne court pas vraiment les rues. Alors quand en plus c’est BEAU et que les visuels ne sont pas « gamins » pour un rond, destinant le truc aussi bien aux pitchounes qu’aux adultes, c’est carrément un bon point.
Les planches de décalcomanies sont très fournies, tellement, même, qu’il vaut mieux réfléchir à l’avance à leur placement, et les décors font que l’on obtient des pages joliment garnies sans non plus être surchargées.
(cliquer pour voir en détail)
Ensuite, il n’y a pas que des décalcomanies à faire : les pages de gauche sont en effet blanches, à colorier à sa guise. Et c’est même plutôt ardu dans les détails, crayons très bien taillés hautement recommandés.
Enfin, l’ouvrage possède un petit côté didactique, les noms des plantes représentées figurant sur les pages noir et blanc. Et, mine de rien, lesdites plantes ne sont pas les plus connues !
Un nouveau sans faute pour Usborne donc, qui nous propose une fois de plus un super bouquin, ludique et bien pensé.
A noter qu’un second ouvrage du genre, cette fois-ci consacré aux papillons, est sorti tout récemment !
Iridescent by Poison, sur Flickr
Juste une photo de Hresvelgr pour sa plaque.
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