Bilan de Septembre 2016
Posted By /*php the_author_posts_link(); */?>Svet Mori le 4 octobre 2016
♥ Les Macchabs, tome 1 – L’éveil des Macchabs
🔞 Love Whispers, even in the rusted night (manga) (pour adultes)
On trouve toujours moyen d’acheter des bouquins. Quand le budget suit pas, on se rabat sur l’occasion dans les bouquineries. Et les bouquineries, pour un book addict, c’est encore plus dangereux que la Fnac : parfois, on trouve de l’état neuf pour trois fois rien ; d’autres fois, de l’état un peu moins bon, mais qu’on guettait depuis TRES longtemps ; d’autres fois encore, de très bonnes affaires qui encouragent à se laisser tenter.
Au programme ce mois-ci, un peu de neuf, beaucoup d’occase ; des wishlistés de longue date et des achats coup de tête ; de la paranormal romance comme toujours, de la fantasy, mais aussi de l’aventure, du polar et de la romance historique (pour tester). Et de la VO !
Octobre sera un tout petit mois. Et pour cause: j’ai commandé mon cadeau de Noël, et c’est très très violent (nan, j’suis pas riche, j’aime juste bouffer des pâtes)… Forcément, le budget « autres » en prend un coup. Conséquence directe, à l’exception de Shadow Silence qui devrait arriver début Octobre, et du coffret Six of Crows VO qui sera lui aussi mis de côté pour sous le sapin, j’ai annulé toutes les précommandes pour ces deux mois là. Celles de Novembre sont aussi sur la sellette, puisqu’il y aura la douane et le face-up à payer. Du coup, j’essaie de lire lentement pour ne pas trop entamer la pile à lire. Ça peut paraître ridicule, mais quand je ne me restreins pas, ça donne la trilogie Pouvoirs Obscurs dévorée en vingt-quatre heures, alors… ceinture. Obligatoirement, ceinture. J’ai bien quelques pavés comme l’intégrale Sherlock Holmes VO qui traînent en cas de crise de boulimie, mais vu la tronche rachitique de la wishoppinglist, j’aimerais autant ne pas attaquer les rations de survie sauf cas d’extrême nécessité.
En attendant, il n’y a que des nouveautés…
But what is behing it?
When NUMA launches an investigation, they find mysterious holes in the seabed. Someone or something is drilling into the crust – and they don’t care what or whom they harm.
And the Carribean is a really big place to hide what you’re up to.
But if anyone can find out who’s behind this, what they want and put a stop to it, it’s the man in charge of NUMA – Dirk Pitt.
Les bouquins de Clive Cussler ont beau réutiliser encore et toujours la même recette (chasse au trésor, catastrophe écologique, jolie fille en détresse, sauvetage du monde, de la fille et de la relique avec), j’y reviens encore et toujours. Depuis des années. Un Cussler, ça a le côté très récréatif propre aux récits d’aventure, c’est pas prise de tête, il y a des scènes d’action hautement épiques (l’auteur est un maître pour ça), et c’est tout ce qu’on demande. Le souci, c’est que des Cussler, il y en a des excellents, et d’autres carrément merdiques. Généralement, le nom du co-auteur a une assez grande influence sur la qualité du contenu…
… et la dernière fois que j’ai eu affaire à une collaboration entre Clive Cussler et son fils Dirk, c’était Le Trésor du Khan, qui était une sacrée bouse : péripéties pas super passionnantes ni inventives, héros qui se plaint de vieillir mais ne se débrouille pas plus mal qu’avant, et surtout des coïncidences tellement GROSSES qu’elles en devenaient ridicules. On ne demande pas à un récit d’aventure d’être réaliste, mais au moins de rester un minimum crédible. Et là, c’était vraiment foiré. Sans doute le pire Cussler que j’ai pu lire avec L’Or Bleu (qui, lui, était juste chiant d’un bout à l’autre).
Bref, devant le synopsis prometteur d’Havana Storm, j’ai décidé de laisser une chance à Dirk Cussler. Après tout, aucun écrivain au monde, et encore moins quelqu’un d’aussi productif que Clive Cussler, ne peut toujours garder le même niveau. Il y aura forcément du bon et du moins bon, et l’appréciation peut énormément varier selon les lecteurs (Le Trésor du Khan, par exemple, n’est pas plus mal noté que les autres sur Goodreads).
Over a hundred years later, Kurt Austin barely survives a failed rescue aboard a sinking yacht, but is convinced one of the lost passengers may not have gone down with the boat.
Digging a little deeper into this mystery, Kurt finds evidence of other leading scientists who have recently vanished. Who is behind these disappearances?
And what do they want?
From Monaco to North Korea and Madagascar, Kurt ans the NUMA team piece together clues that link the loss of a steamship a century ago with a deadly conspiracy to bring the world to its knees.
But are they too late to stop it?
Tiens, un deuxième Cussler ! Cette fois-ci, je n’ai jamais eu l’occasion de lire Graham Brown avant, donc on verra ce que ça donne.
Pour les francophones, une autre collaboration Cussler-Brown a été traduite chez nous : La Horde (The Storm en VO) . Par contre, disponible uniquement en grand format à 21€50, du coup, en ce qui me concerne, ce sera sûrement l’édition poche anglaise de Penguin (d’une parce que c’est moins cher, mais aussi parce que j’adore leur tout petit format. Et en bonus, leurs couvs sont les plus belles !).
Cela dit, je ne sais pas vraiment non plus qui ou ce que je suis. Ça ne m’a jamais empêchée de profiter de la seule chose positive que cette vie a bien voulu me donner : mon pouvoir, posséder le corps de n’importe qui d’un simple contact. Ce don étrange me permettait d’éliminer les suceurs de sang, ceux qui ont brisé mon existence.
Jusqu’au jour où j’ai rencontré Raphaël. Énigmatique, létal, irrésistible, totalement immunisé contre mon pouvoir… et en mesure de me fournir la vengeance qui m’échappe depuis tant d’années.
Une fois de plus, une trilogie dont j’avais trouvé l’extrait sympathique, en particulier grâce au pouvoir de l’héroïne, plutôt original, mais aussi à son caractère piquant et au démarrage sur les chapeaux de roues.
Mais alors que la série n’avait que des arguments positifs (finie en seulement trois tomes moins chers que la plupart des autres volumes chez Milady), il aura fallu qu’elle soit restockée en rayon pour que je me décide à finalement craquer.
Car c’est là que vivent le professeur Erasmus, le plus fou des savants fous, et les horribles monstres qu’il a créés. Parmi eux, il y a P’tit Cousu, la toute première création du professeur, une créature faite de bric et de broc, qui n’a qu’un désir : qu’on se souvienne de lui…
Avec sa tranche noire, P’tit Cousu attire immanquablement l’œil dans une pile de livres, en particulier au milieu des rangées colorées du rayon jeunesse. Et on pourrait craindre que vu le très jeune public visé, la lecture soit ennuyeuse pour les adultes… Pas du tout ! Le vocabulaire n’est pas aussi simpliste qu’on pouvait le redouter, et si le livre est très riche en illustrations, celles-ci, magnifiques, mettent parfaitement dans l’ambiance Burtonienne du titre : sombre, plus encore quand on pense qu’il s’agit d’un bouquin « à partir de 9 ans » !
Le professeur se félicitait de la sorte à chaque fois. Du moins, jusqu’à ce qu’il entame une autre expérience. Car à peine avait-il donné la presque-vie à une créature qu’il cessait de s’y intéresser et se lançait dans un nouveau projet.
Du coup, feuilletez-le : pour qui aime l’esthétique du truc, le côté jeunesse ne vous rebutera sans doute pas.
Que caches-tu derrière tes murs ?
Des monstres ! Des créatures !
Des horreurs dans tous les coins !
Le tome 2 continue sur la lancée du premier, à travers la crise existentielle de son héros, le tout avec un léger parfum de piraterie.
Tiré du Journal de bord du capitaine Éclair
Au final, c’était une lecture très sympa, même si, en dépit de son thème, le second tome est un peu en dessous du premier.
Acheter le tome 1 / le tome 2 / le tome 3 sur Amazon
Pour Sasha, le fils du forgeron, l’occasion est trop belle : un tel exploit lui gagnerait à jamais le cœur de la belle Phélina, la baronnette dont il est amoureux.
Mais au jeu du chat et de la souris, qui attrapera qui ? Quand le jeune garçon découvre la véritable identité de Chat Noir, il est trop tard. Son propre piège s’est refermé sur lui…
Chat Noir est un achat « accidentel » : ma mère et moi cherchions un cadeau pour l’anniversaire d’un petit cousin âgé de dix ans… autant dire qu’une certaine partie de ce que j’ai regardé pour lui était susceptible de m’intéresser aussi… vous devinez la suite. J’ai toujours aimé, non, ADORÉ les histoires de voleurs. Ce n’est pas pour rien que Gellert Grindelwald reste mon personnage préféré dans Harry Potter : oui, JUSTE à cause du moment où il s’enfuit par la fenêtre en narguant Gregorovitch (la classe ultime ! ♥ *fan* ).
Bref, vous l’aurez compris, difficile de résister à ce roman fantasy jeunesse, même si les couvertures sont moches. Roman et non pas série, car oui, il ne s’agit que d’une seule histoire coupée en trois. Le premier tome ne feint même pas de proposer une fausse fin, ça coupe vraiment en plein milieu, au plutôt à peine au début du truc. Le second propose quant à lui une meilleure interruption, mais mieux vaut acheter les trois en même temps…
Mis à part le parler de deux des personnages, pour lesquels l’auteur a eu l’idée étrange de restituer les intonations particulières à l’écrit tout au long de leurs dialogues (franchement, préciser une fois qu’untel s’exprime avec un accent du sud se serait avéré moins pénible à lire et aurait largement suffi!), il n’y a rien à redire côté narration, même si le truc est destiné aux préados à la base.
C’est en partie dû au fait que l’histoire nous est contée du point de vue du héros, qui est un jeune homme de seize ans, pas forcément dégourdi dans tous les domaines (la fille sur laquelle il a flashé pourrait avoir « garce-qui-se-fout-de-ta-gueule » peint en rouge sur le front qu’il ne s’en apercevrait toujours pas), mais somme toute assez attachant, et mûrissant énormément entre le début et la fin de l’histoire. Et il n’est pas le seul : mention spéciale à son meilleur pote, très… spécial mais par moments tellement acide, fataliste et réaliste qu’on ne peut QUE l’adorer.
C’est seulement le soir, à la nuit tombante, que je commence à reprendre pied. A cette heure crépusculaire où j’ai pris l’habitude de m’entraîner à l’arbalète. Au loin, dans les bois vers le nord, la plus haute fenêtre de la tour Montfrayeur semble s’illuminer. C’est une vieille ruine inaccessible que l’on dit hantée, et qui domine la forêt depuis un surplomb rocheux. Cette lumière fantomatique à qui la tour doit sa réputation n’est probablement qu’un effet d’optique dû au soleil couchant, ou un reflet de la lune qui se lève… Je ne sais pas. Mais en cet instant, je l’interprète comme un signe.
L’auteur nous embarquera d’un premier tome vraiment gentillet à des histoires de complot plus sérieuses dans le second, jusqu’à la guerre dans le troisième.
Et si l’on déplorera la façon très maladroite et beaucoup trop légère dont Yann Darko a traité un élément déjà assez casse-margoulette en lui-même de son scénario, on lui pardonnera en songeant que trop de noirceur n’aurait pas collé à l’ambiance du roman. On regrettera aussi quelques rebondissements qu’on voit venir à des kilomètres, et surtout, la conclusion de l’intrigue, bâclée. Après trois tomes entiers très bien construits, il a fallu que l’auteur traite par dessus la jambe l’affrontement final, dont une ellipse de plusieurs jours nous prive. Même si c’est un roman jeunesse, de qui se moque t-on ? Surtout qu’il n’a pas lésiné sur le côté épique voire légèrement violent plus tôt dans l’histoire. Et ne parlons même pas d’une pirouette scénaristique très très moyenne juste avant ça.
Après, la conclusion en elle-même n’est pas mauvaise. C’est vraiment du côté narratif qu’il y a un problème, comme si l’auteur avait manqué de temps, ou de place, et dû finir au plus vite. Faut-il pour autant se priver de Chat Noir à cause de ça ? C’est bien dans le premier tome, ça devient très très bien dans le second, et excellentissime pendant 90% du troisième, avant de se péter magistralement la gueule. Il y a bien l’épilogue qui atténue un peu le sentiment de gâchis, sans parvenir à le faire oublier, mais ce serait quand même dommage de passer à côté.
Bref, Chat Noir, c’est de l’aventure, de l’humour, quelques passages assez épiques, mais il ne faut jamais oublier qu’on n’est pas dans Les mensonges de Locke Lamora ou dans Thief, ce n’est *pas* de la dark fantasy, même si ça aurait très facilement pu le devenir si ça n’avait pas été un roman jeunesse. Mais chouiner sur ce qu’aurait pu être Chat Noir serait se gâcher le plaisir. En l’état, c’est déjà une lecture agréable et légère, et parfois, c’est bien de ne pas chercher plus loin.
Pour les curieux, j’en dis plus dans ma critique du tome 1 (reprenant un tout petit bout de ce texte de présentation) et du tome 3 (liens sont au dessus du résumé).
Lorsque Alrik et Viggo, placés en famille d’accueil, arrivent dans le voisinage, tous les signes concordent : les deux frères sont bien les guerriers dont la venue avait été annoncée par Estrid. Mais ces garçons au caractère bien trempé seront-ils à la hauteur de la tâche qui leur est confiée ?
Lynchez-moi, j’ai acheté suédois. Mais au moins, c’est pas du IKEA.
On pourrait résumer ça à du Supernatural version ado option cadre nordique, mais ce serait quand même méchamment réducteur.
En bonus, des planches de BD croquées par un nom qui sonnera familièrement aux amateurs de comics parsèment le roman. Bref, c’est beau, et l’éditeur français, le petit nouveau Slalom, a fait du joli boulot.
Par contre, attention, à l’instar de Chat Noir ci-dessus, ça n’est absolument pas possible de lire ce tome comme un one-shot. Acheter ce tome 1, c’est s’engager à acheter la suite.
Alek se retrouva projeté dans le siège du commandant tandis que la machine s’ébranlait. Il s’efforça de boucler ses sangles, mais une pensée terrible l’occupait tout entier et lui engourdissait les doigts.
S’ils essayent de me tuer… c’est que tout est vrai.
Le comte Volger s’accroupit près de lui, criant pour couvrir le vacarme des moteurs et des coups de canons.
– Voyez le bon côté des choses, Alek. Si on vous tire dessus, c’est bien que vous représentez une menace pour le trône ! »
… Oui, c’est spécial comme résumé éditeur, et ça n’éclaire pas des masses sur le contenu. Léviathan, c’est donc une uchronie steampunk située lors de la première guerre mondiale, dans une version opposant les darwinistes (amateurs de manipulation génétique) aux clankers (se reposant sur la mécanique).
Ça donne tout de suite plus envie, là, hein ? D’autant que selon certaines critiques, la guerre n’est pas là pour servir de décor, mais constituerait une part importante du roman…
Et en plus, c’est magnifiquement illustré, rien que la carte en couleur qui ouvre le volume donne le ton :
source : le blog de l’auteur
Là encore, le tome est le premier d’une trilogie et on m’a confirmé depuis l’achat qu’il ne peut absolument PAS être lu comme un one-shot. Si le truc vous intéresse, soyez prêts à acheter deux autres livres à 25€ pièce pour avoir la fin.
Un simple craquage au rayon VO de la Fnac locale. De la fantasy dans un univers oriental, en un seul tome (et quel tome, à peine plus grand qu’un poche et pourvu d’une magnifique couverture rigide !), et au format nouvelle… pourquoi ne pas se laisser tenter ?
Sarah et David voulaient sauver leur mariage, maintenant ils doivent sauver leur peau. Avant, elle faisait des listes, maintenant elle laisse des morceaux de cervelle partout. Avant il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant, ça lui sert !
Une apocalypse zombie, quoi de mieux pour échapper à la routine du couple ?
Le « truc de zombies du mois », dû à la visite chez le bouquiniste… Bon, avec un résumé aussi barré, et pour peanuts, aucune raison de résister.
J’ai très, très peur que le bouzin soit plus axé chick-lit (vous savez, ces bouquins « girly », chiants comme la mort, avec des héroïnes futiles censées représenter la trentenaire branchouille lambda et des noms de marque toutes les trois lignes?) que zombie, mais dans le pire des cas, ça n’était pas un investissement risqué. Avec un peu de bol, ce sera marrant pour de vrai.
– Tu l’as tué avec quoi ? s’exclama t-il, incrédule.
– Je l’ai d’abord frappé avec le bouquin du docteur Phil, soupirai-je en regardant l’objet du délit abandonné près du cadavre de jack, ses pages collées par tout un tas de trucs visqueux. Et je l’ai achevé avec le siège des toilettes. Que tu avais encore laissé relevé, soit dit en passant.
EDIT: Zombie Thérapie peut être lu comme one-shot. Et c’est VACHEMENT BIEN. ma critique (positive) est disponible sur Babelio (lien ci-dessus)!
De retour sur l’île de Key West après la triste nouvelle du décès de son grand-père, Kelsey Donovan souhaite avant tout respecter ses dernières volontés : faire le tri dans sa collection d’art et confier ses plus belles œuvres à des musées.
Kelsey s’installe alors dans la demeure familiale dont elle est l’unique héritière et, dans ce lieu encombré de curiosités et de toiles d’araignées, elle se met au travail.
Mais, rapidement, elle a la désagréable impression d’être épiée. Une intuition qui cède la place à l’angoisse quand des silhouettes menaçantes surgissent dans l’ombre. Inquiète mais décidée à faire face, elle accepte la protection que lui propose spontanément le policier Liam Beckett, un ami d’enfance qu’elle n’a pas revu depuis des années, et qui s’interroge sur les conditions mystérieuses du décès de son grand-père.
Mais Kelsey et Liam sont encore loin de s’imaginer qu’ils s’exposent ainsi à un ennemi impitoyable et prêt à tout pour arriver à ses fins.
Autre exemple de ces craquages instantanés chez le bouquiniste, celui-là était visiblement un invendu état neuf (ils en avaient deux autres). Un polar tout simple, dans un cadre attirant, le tout pour quasi rien, pourquoi pas ?
Bien qu’il soit estampillé « tome 3 », chaque livre de la série est totalement indépendant, ne pas avoir les deux autres n’est donc pas gênant.
Elle pivota de nouveau, balaya la pièce du regard, puis sourit : elle venait d’ouvrir la fenêtre et la brise pénétrait dans la pièce, tout simplement. Une odeur iodée se faisait sentir.
Elle revint vers la porte, puis se figea de nouveau. Elle avait de nouveau l’impression que…
Qu’on l’observait.
Elle pivota une fois de plus, puis se secoua. Il n’y avait personne.
Bon, par contre, autant prévenir, le truc a été édité chez Harlequin, donc je m’attends à un côté romance assez gnan-gnan, même si on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
(Et puis après tout, c’est facile de cracher sur Harlequin, mais s’ils n’avaient pas été là pour populariser la romance, la paranormal romance aurait été un genre encore plus de niche. Alors on respecte ses ancêtres :p )
Mais que faire quand des forces surnaturelles s’invitent à la noce ?
Retrouvez les personnages de vos séries bit-lit dans neuf aventures signées par les maîtres du genre : Kelley Armstrong, Jim Butcher, Rachel Caine, P.N. Elrod, Caitlin Kittredge, Marjorie M. Liu, Katie MacAlister, Lilith Saintcrow, Ronda Thompson.
Neuf auteurs, neuf nouvelles… et neuf façons différentes de vivre sa lune de miel !
Vous aussi, sautez le pas et dites « oui » !
… J’avoue, j’ai ri en lisant ce résumé, volontairement too much. Donc, occase prix mini + one-shot + histoires courtes = achat.
Attention, il ne s’agit pas de nouvelles en elles-mêmes, mais majoritairement de spin-offs.
Un procédé qui rappelle davantage les compilations d’extraits de l’éditeur qu’un vrai recueil. Sauf que le truc a bel et bien été commercialisé, et 8 euros s’il vous plaît… Ne reste plus qu’à espérer que les auteurs se soient débrouillés à rendre ces spin-offs digestes pour les profanes de leurs univers, ou l’intérêt d’un tel bouquin s’avérerait vraiment purement mercantile (et réservé à celles et ceux qui balisent le genre).
Des neuf auteurs ayant participé, j’ai déjà lu Caitlin Kittredge (avec les deux tomes des Ténèbres de Londres parus en France, qui, il faut l’avouer, ne m’ont pas vraiment convaincu…) et plus récemment Kelley Armstrong avec Pouvoirs Obscurs. J’en connais d’autres de nom, mais pour le reste, ce sera de la découverte totale.
Elle fit quelques pas mal assurés et saisit le dossier d’une des chaises en bois disposées devant le bureau. Sa course dans l’escalier l’avait visiblement laissée hors d’haleine.
– Et d’un verre ?
– Oui, aussi.
Bilan : mitigé. Très peu d’histoires ont été conçues pour se lire de façon indépendante…
Une créature surgie de son enfance l’entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel et totalement imprévisible, vers les forêts primaires de l’Alaska.
Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même… Qui est le Dieu dans l’ombre ?
Celui-ci, contrairement aux autres achats chez le bouquiniste, était LA découverte inattendue, le graal que je ne m’attendais absolument pas à trouver là, et encore moins en grand format. Je le cherche en poche depuis trois ans, sans pour autant avoir jamais voulu le commander, ne sachant si j’accrocherais à l’histoire très spéciale. Du coup, même si cet exemplaire était très abîmé (même d’occasion, les livres ont intérêt à être en bon état, sans cornes ni pliure de tranche), je l’ai pris.
Et après rapide feuilletage, j’aurais dû craquer plus tôt.
Sans entrer dans les détails, il y a de ces romans où l’on apprécie les personnages, et d’autres où on les comprend. Et Evelyn me parle beaucoup, sur certains points. Bref, j’ai hâte de voir ce qu’elle va devenir.
Balfour Murray se sent irrésistiblement attiré par Maldie, la guérisseuse qui prend soin de son frère blessé. Animé par une profonde soif de vengeance, le guerrier a mis au point un plan pour provoquer la chute de son adversaire le plus redoutable, mais les hommes envoyés pour espionner le clan adverse ont été trahis et exécutés. Dans ces conditions, Balfour peut-il vraiment se fier à cette jeune inconnue qui entretient un mystère sur ses origines et laisser libre cours au désir qu’il éprouve pour elle ?
Autre test, là encore un standalone… et heureusement ! Parce que Bragelonne/Milady a scindé la longue saga d’origine en trouzmille petites séries, et ne sort ça pas du tout dans l’ordre chronologique. Du coup, même si ce tome est sorti après d’autres en France, il s’agit du véritable tome 1 de la saga, paru en VO en 1998.
Même si c’est là encore une occase chez le bouquiniste, ce n’est pas un achat au hasard : je connaissais l’existence de la saga depuis longtemps, et ce tome était un des seuls qui m’intéressaient (et le plus, ça tombait bien), de par l’histoire proposée.
A moins de particulièrement adhérer à la romance historique sauce highlanders (qui-m’intéresse-un peu-mais-pas-plus-que-ça-faut-pas-déconner), je ne pense pas vraiment me lancer dans la série. Peut-être piocher ça et là quelques tomes, quitte à se faire parfois spoiler ce qu’il est advenu des couples de ceux laissés de côté.
Peut être lu comme un one-shot
Dans la rubrique « achats d’occasion imprévus »… mais bon, de la romance post-apocalyptique, avec semble t-il des monstres (on est dans Fallout ?), ça ne pouvait QUE m’intriguer. Donc voilà.
Apparemment, ce livre a fait beaucoup de déçus : les amateurs de SF post-apocalyptique qui ont acheté le truc ont trouvé ça trop romancé, les amateurs d’eau de rose, que c’était trop axé post-apo… le mélange semblait pourtant assez explicite, et sur la couv’, et sur le résumé, pour éviter ce genre de commentaires…
Du coup, j’ai l’impression d’être la cible « de niche » vraiment visée, à confirmer à la lecture.
Sa voix était sourde, rauque. Celle de quelqu’un qui sortait d’un profond sommeil.
– Navré de vous décevoir, mais je ne suis qu’un médecin.
… Mais qui, chez J’ai Lu, a eu l’idée saugrenue de traduire « Everlasting » par ce titre kitschissime ? « Pour toujours » aurait suffi. M’enfin. Heureusement que le bouquin était exposé première de couverture en avant chez le bouquiniste, car sans le beau paysage, le titre ne m’aurait jamais incité à faire le curieux !
Du coup, comme le récit est cette fois situé en plein moyen-âge, et que le livre n’était vraiment pas cher, j’ai complété ma tentative de découverte de la romance historique avec. Sans avoir la moindre idée de ce que ça va donner…
Brooke is no stranger to the supernatural. In Chicago, vampires are just as prevalent as drug lords, and infinitely more bloodthirsty. So when her partner and fiancé dies in a mysterious fire while chasing down a lead in Salem, she suspects something dark and otherworldly is at play.
Blessed with the ability to see into the past by touching inanimate objects, Brooke transfers to the Salem PD, hoping her talent will help her get to the bottom of things. Between dodging assassination attempts and being stonewalled at every turn, the going is tough. Add in a mysterious fae club owner with secrets of his own and a personal grudge against her, and it becomes nearly impossible.
If Brooke wants to play in the supernatural sandbox, she’s going to have to roll up her sleeves and get dirty. But how many people will have to die for Brooke to discover the truth ?
Shadow Born était sur la wishlist depuis sa sortie. Comme il n’y avait rien de pressé, je me contentais de surveiller l’état des stocks de façon régulière (comme pour tout le reste). Sauf que le jour où l’ouvrage a disparu d’un coup d’Amazon, avec le terrifiant « nous ne savons pas quand cet article sera réapprovisionné ni s’il le sera », j’ai eu les boules. Il est réapparu deux semaines plus tard, j’ai commandé dans la foulée.
Enigmes criminelles,meurtres sans assassins, génies maléfiques… On y retrouve ce qu’on aime le mieux chez Conan Doyle. Et l’on découvre que la mer offre le plus inquiétant des décors, le bateau le plus angoissant des huis-clos, et le monde des pirates les plus fascinants des meurtriers.
Celui-là, c’est Monsieur qui me l’a fait remarquer en vitrine. Eh ouais, Conan Doyle, ce n’est pas *que* Sherlock Holmes ! Connaissant la qualité des intrigues de l’auteur, on peut s’attendre à quelque chose d’excellent, le cadre maritime en plus.
Cerise sur le gâteau, c’est édité par Omnibus, qui pratique des tarifs très attractifs (ici, 11€ pour un grand poche de 189 pages), et le texte a été entièrement retraduit pour l’occasion.
Ça peut paraître surprenant, surtout pour quelqu’un qui lit en majorité de la SFFF, mais je n’ai toujours pas touché au Trône de fer. Longueur de la saga (et prix de tout ça), incertitude sur le fait d’aimer au pas (et d’avoir la fin)…
– Mon épée et mon écu.
– Vous avez apporté la rançon ?
– Non.
– En ce cas, pourquoi j’vous laisserais prendre vos armes ?
– J’en ai besoin.
– C’est pas une raison suffisante.
– Et si je vous disais : essayez de m’arrêter et je vous tue ? »
Will demeura un instant bouche bée. « Elles sont là-bas. »
Du coup, cette courte préquelle fournit l’occasion idéale de découvrir la plume de George R.R. Martin ET son univers, pour moins de 6€ et 200 pages.
Pour faire éclater la vérité qu’elle devine plus complexe et tragique, Laurel décide de mener l’enquête. Même si elle, doit pour cela, sacrifier aux exigences de son rédacteur en chef en faisant équipe avec Matthew Bates. Matthew, son rival de toujours, un reporter talentueux, aussi insupportable que séduisant.
Un achat tardif, d’où l’ajout à l’arrache de sa couverture sur la photo du loot. Une histoire dans la même veine que « Le secret de l’île maudite » un peu plus haut, mais cette fois, ce n’est pas un achat d’occasion ^^
L’explication tient en un mot : bayou. J’avais déjà mentionné mon intérêt pour la Louisiane en parlant de Black Mambo il y a quelques semaines de ça.
Laurel foudroya sa grand-mère du regard.
– Je suis sûre que Matthew…
– … en a très envie, la coupa-t-il en se levant.
Elle le foudroya du regard à son tour.
Finalement, je ne l’ai pas gardé.
Un roman pouvant être lu comme un one-shot, et qui m’intriguait depuis un bail, même si je n’avais jamais osé craquer, ne sachant à l’époque pas si j’allais adhérer à une pure romance historique sans le moindre élément fantastique…
Du coup, d’occasion, moins de raisons d’hésiter, même si j’ai préféré ne *pas* prendre le tome 2 qui était pourtant aussi chez le bouquiniste et en meilleur état.
EH BIEN. Bien m’en a pris d’en rester là parce que c’était PAS BON. Des romances historiques, j’en ai lu un paquet depuis, et heureusement que je n’ai pas découvert celle-ci au début, parce qu’il y aurait eu de quoi me dégoûter du genre.
… le Nabaztag de Chéri s’est fait un nouvel ami éphémère venu du jardin. La similitude entre cette carotte biscornue et son mini lapin connecté était trop belle pour louper l’occasion. Je n’ai pas l’habitude de faire des photostories, mais voilà.
Un photoshoot assez cool de Kyle.
Il y aussi eu les photos « d’identité » de Morgiane (devenue depuis Akemi avec un nouveau concept, d’où son absence ici) et un truc viteuf sur le balcon avec Xenon, qui ne valait pas trop le coup non plus.
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